Slalom de Roussennac : une épreuve à part

« Cette course, on la vend comme un dimanche à la campagne ! » Voilà donc la recette de Bruno Camboulas et de son équipe organisatrice issue de l’écurie Défi Racing. Une recette forcément bonne puisqu’elle fait le succès du slalom poursuite sur terre de Roussennac depuis 14 éditions. Et ce n’est pas la dernière mouture, courue samedi et dimanche, qui viendra démontrer le contraire. Avec 90 engagés au départ (jauge maximale autorisée après dérogation de la FFSA !) et une liste d’attente qui a fait des déçus, l’épreuve a une nouvelle fois fait le plein.

Venus du grand Sud de  la France et même d’ailleurs
On vient même de très loin pour boucler les 400 mètres de l’anneau tracé dans un pré. 1 200 mètres de terre à parcourir trois fois en réalité. En effet, la course se dispute en trois manches chronométrées. Les pilotes faisant trois fois le tour de la piste par manche. Et le meilleur temps des trois étant retenu pour établir le classement final.
On vient donc « des Pyrénées, du Jura, des Alpes, du Rhône, de Paca et même de Saint-Domingue », à écouter le boss d’une organisation qu’il dit unique : « Il y a bien des anneaux de poursuite sur goudron en France, mais aucun sur terre. Nous sommes les seuls. »

Pourtant, à en croire les pilotes dans le « parc d’assistance » à attendre leur tour de passage, le plaisir est là. Et bien là. Il mériterait même de s’exporter. Certains sont des fous de la terre. Et ne manque pas l’occasion de se régaler dessus volant en mains. D’autres voient en Roussennac l’occasion de franchir le pas de la « compétition » auto.

Évidemment sans se prendre la tête. Pour le plaisir.