Le festival international de folklore fait danser l'Aveyron

  • Dix groupes, 350 danseurs et musiciens et une succession de spectacles qui s’ouvre par un grand défilé mardi 5 août à Rodez pour s’achever dimanche à Pont-de-Salars.
    Dix groupes, 350 danseurs et musiciens et une succession de spectacles qui s’ouvre par un grand défilé mardi 5 août à Rodez pour s’achever dimanche à Pont-de-Salars. Archives CP
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Centre Presse Aveyron

Festival international. Dix groupes, 350 danseurs et musiciens et une succession de spectacles qui s’ouvre par un grand défilé mardi 5 août à Rodez pour s’achever dimanche à Pont-de-Salars. 

Dès demain avec la Slovaquie, dès mardi avec neuf autres pays venus la rejoindre, le festival folklorique international du Rouergue (FFIR) va naviguer aux quatre coins de l’Aveyron pour mettre en lumière le meilleur des traditions de nos voisins européens.

La 59e édition de cette manifestation phare de l’été sera en effet consacrée à une balade à travers dix pays de l’Union, un «recentrage» de proximité imposé par quelques défections plus lointaines, celles de la Malaisie, de la Martinique et de Chypre du Nord pour l’essentiel. Qu’à cela ne tienne, le spectacle sera comme toujours au rendez-vous avec 350 musiciens et danseurs dans un programme qui implique 26 villes aveyronnaises.

Dix pays représentés, 350 danseurs et musiciens

"Cette décentralisation instaurée depuis plusieurs années, perdure pour le plus grand bonheur du public qui voit venir à lui des ensembles jeunes et dynamiques qui ont beaucoup travaillé pour préparer leur tournée", explique Alain Pichon, homme-orchestre du festival depuis plus de 20 ans qui travaille -avec un «noyau dur» de 15 membres et 150 autres bénévoles- de longs mois en amont pour préparer cette semaine de fête. Et gérer tous les impondérables, à commencer par l’accueil des participants: cette année, le lycée Monteil de Rodez où les groupes trouvaient le gîte et le couvert est indisponible. Il a fallu trouver une solution: le lycée Foch assurera le dortoir et Saint-Joseph la restauration.

Un festival sur le fil du rasoir

"On fera les petits-déjeuners nous-mêmes, assure Alain Pichon. Pas question d’arrêter le festival à la moindre contrariété". Au rang de celles-ci, les difficultés politiques (visas, renversement de régimes...) des pays invités qui annulent leur prestation au dernier moment. Mais cette année, même l’Ukraine a dit «oui». Avec 95 000 de budget (soutenu par les conseils général et régional et les villes associées), le festival est toujours sur le fil du rasoir. Mais il est toujours assuré de donner du plaisir au public. 

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