Violences à Barbès: 3 ans de prison pour avoir détruit une camionnette de la RATP

  • Des manifestants s'opposent aux forces de police le 19 juillet 2014 dans le quartier de Barbès, à Paris
    Des manifestants s'opposent aux forces de police le 19 juillet 2014 dans le quartier de Barbès, à Paris AFP/Archives - Jacques Demarthon
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Centre Presse Aveyron

Un homme de 32 ans a été condamné mardi à trois ans de prison ferme pour avoir détruit une camionnette de la RATP lors de la manifestation propalestinienne interdite le 19 juillet dans le quartier parisien de Barbès, a-t-on appris de source judiciaire.

Lors des violences qui ont émaillé ce rassemblement, ce trentenaire est soupçonné d'avoir détruit aux côtés d'une vingtaine de casseurs une camionnette de la RATP à coups de barres de fer avant de l'incendier.

Identifié par la vidéosurveillance de ce quartier du nord de Paris, il y a été arrêté lundi.

Sa condamnation a été assortie d'un mandat de dépôt à l'audience, a-t-on ajouté.

La préfecture de police de Paris avait annoncé le 30 juillet que les casseurs ayant sévi lors de manifestations propalestiniennes interdites des 19 et 26 juillet, seraient "prochainement interpellés".

Près de 110 personnes avaient été interpellées à l'issue de ces deux rassemblements qui s'étaient tenus dans le quartier de Barbès le 19 juillet et place de la République le samedi suivant. Une dizaine d'entre elles ont été condamnées par la justice, dont certaines à des peines de prison ferme.

Répondant aux critiques sur la faiblesse du nombre des casseurs interpellés, la PP avait dit que la mission de la police "ne s'arrêt(ait) pas à la fin d'une manifestation".

L'exploitation des images vidéo avait déjà permis l'arrestation le 27 juillet d'un homme qui avait été filmé lançant "des projectiles contre les forces de l'ordre" à Barbès. Il a été condamné à trois mois de prison ferme.

Jeudi, la cour d'appel de Paris a ramené de quatre à trois mois ferme la condamnation d'un homme reconnu coupable de "rébellion" lors d'un contrôle de police qui avait dégénéré après la manifestation émaillée de violences le 13 juillet rue de la Roquette à Paris, a annoncé son avocat Me Nicolas Putman. La condamnation n'ayant pas été assortie d'un mandat de dépôt, ce jeune homme de 23 ans a été libéré, a ajouté Me Putman.

Des échauffourées avaient éclaté entre certains manifestants qui s'étaient rendus à proximité de cette synagogue, et des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), groupe d'autodéfense inspiré de mouvements étrangers interdits. Des CRS avaient dû intervenir pour les séparer.

Source : AFP

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