Cap festival fête ses 20 ans en musique

"Fêter les 20 ans du Cap Festival, c’est se réjouir d’une très belle aventure tant humaine qu’artistique", confie un brin nostalgique Tonton, l’un des chefs de file. Le bénévolat est en effet l’âme de ce festival… Une âme qui ne s’est pas perdue en chemin au cours de ces dernières années. Preuve en est, en 20 ans, le Cap festival a posé ses valises dans sept villages, à raison de 300 bénévoles par lieu de villégiature, "faites les totaux", sourit-il. Ainsi, contre vents et marées, le Festival maintient le cap, celui d’une programmation toujours aussi éclectique, riche et variée.

Le bonheur est dans le pré

L’histoire d’un festival n’est pas un long fleuve tranquille. Au Vibal, on connaît le refrain. À chaque nouvelle édition "et cela fait trois ans que ça dure", souligne Tonton, près de 200 bénévoles"de 7 à 77 ans" donnent sans compter, avec un sourire contagieux. Depuis lundi dernier, Karine, Guillaume et leurs camarades sont sur le site, au vert et au calme. Comme dans une entreprise, chacun a son poste bien défini. "Il y a plusieurs commissions: déco, communication, accueil des artistes", précise Julien Barthélemy. Soit disant passant, ça bosse dur. Et soyez en sûr, ils vont mettre les bouchées doubles pour faire du festival un nouveau succès populaire.

Trois petits tours et puis s’en va

Sur le Lévezou, haut plateau cristallin, on s’apprête donc à accueillir du monde, beaucoup de monde, "Les pré-ventes ne cessent d’exploser. C’est bon signe", annonce avec enthousiasme Julien. Cet engouement général s’explique notamment par l’affiche 2014, qui surprend par sa qualité et qui touche tous les publics. C’est du lourd, "ça envoyer du bois", résume joliment Julien. Premier invité de marque, les Ogres de Barback. "C’est une chance de les avoir sur le festival, d’autant qu’ils fêtent aussi leur 20e anniversaire. Des surprises nous attendent», lâche-t-il.

Autres grosses pointures, HK et les Saltimbanks, The Inspector Cluzo, dont le patois et la bonne chère sont indissociables du groupe, ou bien encore le petit chouchou de Tonton, “Naâman” qui illumine la scène reggae française avec un flow groovy. "Le public va prendre une belle claque autant visuelle que musicale", sourit Barth comme on le surnomme, avant de confier, "On a envie de terminer sur une belle note".