Après trois saisons en CFA, le Raf de Plenecassagne envisage la saison 2014-15 avec détermination et espère le National.
En CFA, plus que jamais, les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. Il y a pile un an, à l’heure des pronostics, un trio de favoris s’était dessiné : Grenoble, Cannes et Martigues. Aucun pensionnaire de ce trio n’avait finalement pu empêcher Rodez et Consolat, champion final, de se disputer l’accession.
Aujourd’hui, le millésime 2014-15 s’apprête à ouvrir ses portes et rares sont les courageux à donner avec certitude un candidat à l’accession. Le groupe C a rebattu ses cartes et, avec la relégation administrative de Cannes en DHR, ou l’arrivée des inconnus de la région lyonnaise, difficile d’y voir clair.
Rodez et Grenoble, postulants naturels
Reste que Grenoble, délesté des ex-Ruthénois Delétraz (Jura Sud) ou Gache (Hyères), fait encore et toujours figure d’équipe à suivre. Les arrivées des expérimentés Brice Maubleu (ex-Tours, L2), Steven Pinto Borges (ex-Carquefou, Nat.) et d’autres joueurs de niveau National voire L2, associées aux prolongations d’Akrour ou Tomas font en effet toujours du GF38 un postulant naturel. Comme le Raf, quoi qu’en pense Plenecassagne-"J’espère qu’on fera partie des outsiders"-, grâce à une stabilité de premier ordre.
Gare à Hyères et Béziers
À écouter les divers acteurs du championnat, mieux vaut également se méfier de Hyères. Bien sûr, les Provençaux ont perdu leur maître à jouer Benoît Leroy (Sedan). Mais avec les venues de Gache et, surtout, de Stéphane Chmielinski (ex-Cannes) ou Tony Do Pilar Patrao (ex-Martigues), les hommes d’André Blanc seront à suivre. De son côté, «Plenec» ajoute Lyon-Duchère, 6e du groupe B la saison passée. Quid ensuite de Martigues ? Comme à son habitude, le FCM a largement remanié son effectif avec plus d’une douzaine d’arrivées et au moins autant de départs. La réserve de Lyon, dont le jeu et le potentiel offensif sont souvent loués, devrait également valoir le coup d’œil. Comme Béziers que l’entraîneur ruthénois n’écarte pas : "À force de se renforcer, il faudra bien que ça marche". Bien malin qui peut être certain aujourd’hui de ses pronostics.
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