Les Rencontres d’Aubrac vont briller sous un ciel étoilé

  • Marie-Hélène Fraïssé évoquera ses « Carnets de route » sous la voûte étoilée.
    Marie-Hélène Fraïssé évoquera ses « Carnets de route » sous la voûte étoilée. Repro
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Joël Born

Échanges. Depuis près de vingt ans, le plateau de l’Aubrac accueille un festival littéraire et musical qui puise sa force dans l’originalité, la diversité et la qualité des intervenants. Coup d’envoi lundi 18 août.

Depuis une vingtaine d’années, le plateau de l’Aubrac accueille, chaque été, un festival littéraire pas tout à fait comme les autres, qui a su se forger une véritable identité, en associant l’originalité des lieux et de la programmation, la diversité et à la qualité des intervenants. Ce festival mêle les plaisirs à la fois littéraires, musicaux, scientifiques, artistiques ou cinématographiques, à travers la mise en relation et la transmission de divers patrimoines culturels. Le tout sans oublier, bien sûr, de conjuguer nourritures spirituelles et terrestres, autour de quelques repas collectifs et autres buffets champêtres, faisant la part belle aux produits du terroir, entre aligot et bœuf d’Aubrac grillé.

Pour leur dix-neuvième édition, les Rencontres de l’Aubrac se projetteront, durant quatre jours, du 18 au 22 août, dans les « Imaginaires du ciel étoilé ». En espérant tout simplement que, d’ici là, le ciel aubracien aura chassé les nuages.

De Saint-Urcize à Espalion

Ne dit-on pas que l’Aubrac est un lieu où il est possible d’oser l’impossible ? La formule sied à merveille à la manifestation proposée par Francis Cransac et ses amis de l’association « À la rencontre d’écrivains » qui draine un public lui aussi très divers et des invités, écrivains, musiciens, universitaires, poètes, chercheurs, cinéastes et autres conteurs, venus du monde entier, dans des domaines parfois très différents mais souvent complémentaires. Âme pensante de ce rendez-vous qui ne manque pas d’attrait, Francis Cransac se défend d’avoir une vision élitiste. 

"Moi-même, petit fils de paysan, j’ai été façonné par une culture rurale", commente l’ancien instituteur. Préférant parler de "respiration naturelle" pour ce festival à taille humaine, en parfaite osmose avec le territoire, qui privilégie les échanges avec le public. Aux côtés des habitués comme le violoniste Igal Shamir ou Sylvie Giono, la fille du célèbre écrivain Jean Giono, le public découvrira de nombreux invités dont l’ensemble italien de musique médiévale La Reverdie. Et comme chaque fois, la Maison du livre de Rodez installera son stand à Saint-Chély- d’Aubrac.

Les trois coups seront donnés lundi, à Saint-Urcize, en compagnie des conteurs Manfeï Obin et Patrick Fischmann. Le rideau tombera sur cette 19e édition, à Espalion autour d’un buffet servi sur les berges du Lot, après la projection du film de Patricio Guzman, Nostalgie de la lumière.Ce nouveau voyage peut commencer.

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