Pierre-Olivier Murat : «Le Raf peut faire un truc»

Avant la reprise du championnat, samedi soir face à Lyon Duchère, le président ruthénois du Raf, Pierre-Olivier Murat, a toute confiance dans le groupe de Franck Plenecassagne qui a selon lui gagné en maturité. Entretien.

Êtes-vous tendu à quelques heures du premier match officiel de la saison ?

Non, pas du tout ! C’est la première fois depuis quatre ou cinq ans que le Raf est aussi stable. Et puis, les bases sont solides, on a plus de temps et de maturité, les nouveaux s’intègrent bien, etc. Je suis assez serein.

Iriez-vous jusqu’à dire que ce Raf-là a les armes pour faire mieux que la saison dernière (2e du groupe C à un point de Consolat, NDLR) ?

On est parvenu à conserver la quasi-totalité de l’effectif et si l’on y ajoute les arrivées... D’accord, on a perdu Issam Chebake et Steven Inzerillo (respectivement au Havre, L2, et à Borgo, DH, NDLR), mais ce ne sont pas deux départs qui déstabilisent un effectif. Selon moi, il n’y a pas de raison pour qu’on fasse moins bien.

Le groupe actuel est-il plus fort qu'il y a trois saisons quand le Raf a validé son retour en CFA ?

Sur le papier, c’est le plus complet. La nouveauté, c’est que tous les postes sont doublés, et à chaque fois par des joueurs du même niveau. Le coach a les cartes en mains. Il n’a jamais eu à faire des choix aussi durs qu’actuellement.

Clamez-vous clairement l’objectif d’accession au National ?

Lors des trois dernières saisons, on s’est classé deux fois dauphins. Mais ce qui est encourageant par rapport à la première (2011-12), c’est le jeu et un Paul-Lignon qui se remplit. Il faut être ambitieux. Ce n’est pas de la prétention de vouloir faire mieux. On peut faire un truc.

Justement, ces deux échecs en trois exercices ne vous frustrent-ils pas ?

Non car on avait des choses compliquées à gérer au niveau de l’extrasportif. Je ne sais pas si on était prêt au National. Mais maintenant, en revanche, rien ne nous en empêche sur le papier.

Hormis vos adversaires. Parmi eux, redoutez-vous les équipes lyonnaises (Villefranche/Saône, Saint-Priest, Chasselay, Lyon Duchère et Lyon II), nouvelles venues dans le groupe C ?

Pas plus que Cannes ou Consolat la saison dernière. On sait que c’est une région où ça joue bien au foot. Maintenant, on ne les connaît pas. Mais eux non plus! Quant au championnat, je n’ai pas l’impression que le niveau soit plus dur que la saison dernière.

Allez-vous recommencer à suivre l’équipe en déplacement et mettre fin à votre superstition ?

Non ! L’an dernier, je me suis déplacé une fois, on a pris une branlée, alors non !