Boutabout : « Les Lyonnais, eux, avaient faim »

  • Mansour Boutabout croit au rebond : "Avec ce groupe, on a vraiment quelque chose à faire. Il faut seulement se réveiller".
    Mansour Boutabout croit au rebond : "Avec ce groupe, on a vraiment quelque chose à faire. Il faut seulement se réveiller". Jean-Louis Bories
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    Boutabout : « Les Lyonnais, eux, avaient faim »
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Maxime Raynaud

1re journée. L’attaquant Mansour Boutabout revient sur le naufrage inaugural du Raf, samedi à Lyon Duchère (4-0). Et il ne mâche pas ses mots. Entretien.

Le retour de Lyon a dû être long dans la nuit de samedi à dimanche ?

Oui, c’était un peu dur. On ne va pas refaire le match mais on avait de grandes ambitions. Et puis on prend ce départ...

Avez-vous été surpris par La Duchère ?

Lyon est une équipe très physique mais on le savait. Le coach nous l’avait répété. Et quand on voit leurs deux premiers buts, sur deux touches. L’an dernier, je crois qu’on n’a jamais pris un but comme ça. Le coach a été sec à la pause (sic) mais c’est normal. Sauf qu’après, Hugo (Bobek, expulsé pour des mots envers l’arbitre, NDLR) a craqué. Il doit se contenir. En fait, je crois qu’hier, on n’aurait pas dû chercher à jouer. Il fallait juste être physique. D’ailleurs, Lyon ne s’est pas embêté. C’était «bim devant»...

Quand on se remémore vos matches amicaux, ce résultat n'était-il pas prévisible ?

Peut-être oui. On n’est pas rentré dans ce match. On n’était pas attentif. C’est comme si on n’avait pas réalisé que le championnat débutait, qu’il y avait des points à prendre. La saison dernière, notre force, c’était d’abord la solidité. On a complètement oublié ça. Et je me demande si on ne s’est pas non plus cru fort juste parce qu’on a terminé 2e du dernier championnat. Maintenant, on doit passer à autre chose. Les Lyonnais, eux, avaient faim.

Pensez-vous, comme Pierre Bardy, que vous n’êtes tout simplement pas prêts ?

Non, on doit l’être. On n’était pas non plus en vacances pendant les six dernières semaines ! Il faut juste remettre le bleu de chauffe et combattre. Samedi, on est tous passé à côté, c’est tout.

Cette claque peut-elle agir comme un électrochoc ?

Je l’espère. D’un côté, il vaut mieux perdre 4-0 une fois que quatre fois 1-0... Ça va sûrement pousser tout le monde. On doit déjà gagner Saint-Priest samedi puis, avec deux déplacements consécutifs (à Grenoble et Nice II), on verra si on a retenu la leçon. Avec ce groupe, on a vraiment quelque chose à faire. Il faut seulement se réveiller. 

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