Événement. Samedi et dimanche, ce sont près de 15 000 personnes qui sont attendus au coeur du village de Drulhe. Les Jeunes agriculteurs veulent y faire découvrir une "vitrine de l’agriculture".
Dès samedi 23 août, et pour la première fois, les Agrifolies s’installent dans l’Ouest Aveyron. À Drulhe, ce sont près de 15 000 personnes qui sont attendues jusqu’à dimanche, pour la 6e édition de la grand-messe des Jeunes agriculteurs. Dans un département où les secteurs agricoles et de l’agro-alimentaire concentrent environ 20 000 emplois, le rendez-vous est pensé comme "une véritable vitrine de l’agriculture aveyronnaise", explique le président des JA, Sébastien Granier.
Burger aveyronnais
Tout au long de ces deux jours d’Agrifolies, sur un site d’un peu plus de 10 hectares, une multitude d’animations se succéderont afin d’exposer "la réalité du monde rural". À travers «Découvrez l’Aveyron de la fourche à la fourchette», les produits phares du département seront mis en avant: les viandes avec le veau ou l’agneau, les fromages et le vin. Par ailleurs, les JA ont imaginé pour l’événement la mise en place d’un «Concours du meilleur burger aveyronnais». Le burger gagnant sera inscrit à la carte de l’un des restaurants de Christophe Joulié, natif de Drulhe, Au Bœuf couronné (Paris, XIXe).
Matériel dernier cri
L’autre facette de cette 6e édition des Agrifolies est la présentation de machines agricoles dernier cri. "L’idée est de montrer au public comment les agriculteurs travaillent aujourd’hui, confie Sébastien Granier avant de poursuivre, il s’agit aussi et surtout d’exposer les nouvelles méthodes d’épandage de produits phytosanitaires qui sont moins polluantes pour l’environnement." La question du classement par l’Europe de 160 communes aveyronnaises dans les zones dites vulnérables aux nitrates refait alors surface.
Envers du décor
Dans ces zones, les agriculteurs doivent adopter un traitement plus écologique, notamment vis-à-vis des déjections animales. Cela passe notamment par la mise aux normes de bâtiments et autres. "C’est une aberration pour nous, Jeunes agriculteurs, déplore Sébastien Granier. Comment voulez-vous encourager les installations en rajoutant de nouvelles normes, en modifiant des bâtiments déjà existants. Le surcoût pour un jeune sera important." Alors que les installations d’agriculteurs repartaient à la hausse, "cette nouvelle mesure nous met un coup au moral". C’est aussi cela, la réalité du monde rural.
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