En son Club à Rodez, Oc’Live tire un premier bilan très positif

"On est très contents !". Fringant et chaleureux directeur de l’association Oc’Live, Fred Joao ne cache pas sa satisfaction. Trois mois après l’ouverture de la salle de concert du Club à Rodez, le bilan est "très positif" . Depuis juin et l’ouverture de la salle, les 10 concerts proposés ont attiré en moyenne 250 à 300 personnes par soirée, avec un mois de juin moyen et un mois de juillet dont les 2 concerts ont affiché complet ! Soit 350 spectateurs, parfois venus depuis Aurillac ou Toulouse.

Public très varié

Dans le même temps, la seconde salle de spectacle dévolue au travail de création et de répétition a connu une bonne occupation. Et, déjà, des groupes, associations et autres structures ont dit leur intérêt pour investir ce lieu pouvant fonctionner comme une résidence d’artiste.

Fred se réjouit enfin de la greffe qui a bien pris dans ce quartier populaire du Faubourg. Oubliées les inquiétudes de certains riverains qui redoutaient les nuisances nocturnes."Nous prenons soin de terminer les concerts dès minuit en semaine et à 1 heure au plus tard en week-end, et nous veillons à éviter tout ce qui pourrait faire du tapage", insiste Fred. D’ailleurs, se félicite-t-il, "nous avons un public très varié, qui va de 15 à 75 ans, et aux origines très diverses. Et cela aussi était l’un de nos principaux buts !"

Déjà 30 soirées en perspective !

Autant dire que c’est gonflée à bloc que la bonne centaine d’adhérents et de bénévoles qui gravitent autour d’Oc’Live se projette d’ores et déjà sur la prochaine saison. Avec 30 concerts qui sont déjà prévus, de septembre jusqu’à l’été 2015, à raison de 3 dates par mois en moyenne. Et une programmation qui se veut encore plus éclectique: "tous les genres de musiques actuelles seront visités, du rock à l’électro, en passant par le hip-hop, le blues, le punk ou la pop", promet le directeur d’Oc’Live.

De même que le pôle création et la salle de spectacle qui lui est dédié devrait connaître une montée en puissance. "C’est le deuxième étage de notre fusée", explique Fred. C’est donc avec sérénité qu’il attend un retour de la part des collectivités publiques, sollicitées pour soutenir ce nouvel outil culturel. Et si la commune de Rodez a déjà donné son accord pour une subvention, l’association attend encore la réponse de la part du Grand Rodez et du Conseil général. Mais on voit mal comment tant d’énergie créatrice pourrait être ignorée !