Pétanque. Battue par le futur vainqueur Pelloux lors des deux dernières éditions en demi-finale, la triplette lotoise a pris sa revanche, vendredi, à l’issue d’une finale largement perturbée.
On ne le dira jamais assez, la pétanque n’est pas qu’une question d’adresse. La gestion nerveuse revêt une grande importance. Et la finale, hier après-midi, de la 5e édition du National vétérans Jean-Trébosc à Saint-Éloi en a apporté une nouvelle preuve.
La triplette lotoise Christian Enocq-Gabriel Glorian-Alain Baronio a bien sûr détrôné les tenants du titre, Alain Pelloux-Alain Gruget-Jean-Pierre Labrouche. Et ce, après deux éditions où les seconds éliminaient à chaque fois les premiers au stade des demi-finales. L’histoire et le palmarès ne retiendront que cela. Et c’est tant mieux.
Passés à deux doigts de l’élimination en demi-finale
Mais, malgré tout, hier, la finale a rapidement tourné à la «guerre des nerfs». Pas entre les prétendants. Plutôt autour des cadres. Entre la pluie en invité des dernières mènes et, surtout, de jeunes footballeurs venus jouer les trouble-fête à coup de ballons sur le terrain et de cris pas toujours très respectueux, les deux équipes ont dû se maîtriser. À ce petit jeu, les Lotois de Béduer -village situé à quelques kilomètres de Figeac- ont été les plus habiles.
Déjà passé à deux doigts de la correctionnelle en demi-finale, le trio emmené par le champion de France triplettes vétérans 2010 Christian Enocq a patiemment attendu son heure. Et remonté son retard quand le trio aux maillots siglés Olympique Lyonnais -puisque sponsorisé par Jean-Michel Aulas-d éraillait. À 9-9 après avoir été menés 8-4, les Lotois ne manquaient pas l’offrande. Pour une toute première victoire à Rodez. Et c’est bien tout ce que l’on retiendra.
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