«Les Jeudis de l’été» pourraient bien faire des petits
Programmation culturelle. Après quelques années d’existence seulement, «Les Jeudis de l’été» sont devenus un rendez-vous estival incontournables. Au regard de ce succès, il est question de les étoffer !
Jeudi 21 août au soir, avec le spectacle «No sé», proposé par le clown Leandre, le rideau est tombé sur la programmation culturelle estivale, plus connue désormais sous l’appellation «Les quatre…», pardon, à présent «Les six jeudis de l’été». Lesquels, à l’instar des mousquetaires, étaient quatre lorsqu’ils furent mis en place par la précédente municipalité, grâce, il faut bien le reconnaître, à l’insistance d’Hélène Solis, alors adjointe à la Culture et du maire Jean Reuilles qui y voyait là tant une nécessité culturelle que sociale. Et une fois de plus, cette programmation «entièrement gratuite» a rencontré un véritable succès.
Spectacles multigénérationnels
Ainsi, avec une moyenne de 450 à 500 spectateurs par soirée, et ce, quelle que fut la météo, puisque par temps de pluie ou d’orage, la salle du Laminoir fut mise à contribution, ce sont donc près de 3 000 spectateurs -souvent les mêmes, il est vrai- qui ont assisté à cette programmation qui fait la part belle au théâtre de rue et à des spectacles multigénérationnel. "N’oublions pas le partenariat avec le festival de Querbes, rappelle le premier adjoint Alain Alonso, également en charge de la Culture, qui porte ses fruits. Le concert de Babayaga, présenté le 7 août dans le Laminoir a séduit plus de 600 spectateurs".
Ouverture aux arts de la rue
Le constat est là, cette programmation a visiblement rencontré son public. Un public familial, en grande partie fidèle d’une année et d’un spectacle sur l’autre, où les autochtones côtoient une population composée de touristes ou de ressortissants de la diaspora du Bassin, revenus au pays le temps de quelques jours de vacances."Son succès, renchérit Alain Alonso, montre son bien-fondé. Avant que cette programmation soit mise en place, la saison estivale était synonyme de désert culturel et occupationnel.
Or, avec la crise, on constate que beaucoup plus de personnes qu’avant ne partent pas en vacances. Alors, outre le fait que ces Jeudis de l’été constituent une première porte d’accès à la culture, un début de médiation culturelle en quelque sorte, vers l’ouverture aux arts de la rue, au spectacle vivant, cette programmation revêt aussi à présent un caractère social qu’on ne doit pas négliger.
"Arvieu accueille bien Zebda"
En 2015, la municipalité entend bien continuer cette formule, "en essayant même de l’étoffer, autour du principe de base qu’est la gratuité", précise Alain Alonso. Et pour étoffer cette programmation, plusieurs pistes de réflexion sont ouvertes: spectacles plus longs? Plus corsés ? Ajout de dates supplémentaires ? Créer un gros événement autour ? "Arvieu accueille bien Zebda"
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