Fédérale 1 : cette saison, c’est Stade Rodez ambition...

  • Le SRA ne se cache plus et devra assumer un nouveau statut.
    Le SRA ne se cache plus et devra assumer un nouveau statut. Archives JLB
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Mathieu Roualdés

Saison 2014-2015. Huitième de finaliste lors du précédent exercice, Rodez fait sa rentrée demain à Saint-Jean-de-Luz (15 heures) avec l’ambition de faire au moins aussi bien.

À Rodez, on ne regarde plus dans le rétroviseur. Le club est désormais bien installé dans l’élite amateur et veut grandir. Encore. Et vite, très vite si possible. "La première saison en Fédérale 1 était moribonde, la deuxième était celle de la surprise et celle-ci doit être celle de la confirmation", souffle l’entraîneur Patrick Furet.

Oui, cette fois-ci, le SRA ne se cache plus et devra assumer un nouveau statut. Huitième de finaliste la saison dernière, il ne veut pas passer à côté du parfum si enivrant des phases finales ce printemps. Le club s’en est d’ailleurs donné les moyens avec le recrutement de quinze hommes et une exigence doublée d’une rigueur toujours plus poussée. Le modèle n’a pas changé : des jeunes à fort talent et habitués du professionnalisme qui ont tout à prouver. "Pour l’instant, ce modèle a fait ses preuves. Maintenant, ce sont souvent des paris. Donc, on verra...", prévient tout de même Furet. Mais s’il ne souhaite pas le crier sur tous les toits, son groupe est taillé pour réussir. Il s’est largement étoffé et la concurrence fera sans nul doute progresser quiconque.

"Avec un groupe de 26-27 joueurs la saison dernière, c’était bien difficile de trouver de la fraîcheur physique et mentale à l’heure des phases finales. Les choix s’imposaient à nous. Cette fois, c’est différent. On a mis les moyens pour atteindre nos objectifs", avoue l’entraîneur qui entamera demain à Saint-Jean-de-Luz sa 3e saison sur le banc ruthénois. Alors, vous l’aurez compris, Rodez a tout pour réussir. Certes, mais comme prévient Patrick Furet, tout passera une nouvelle fois par "l’état d’esprit". 

«Les mentalités ont changé»

Ce point est depuis deux saisons la clé de la réussite du SRA. Sans cela, il sera bien difficile de rivaliser avec les écuries telles que Tyrosse, demi-finaliste la saison passée, Soyaux-Angoulême, promu aux dents longues, ou encore Vannes, habitué du dernier carré. Bref,  "le challenge humain est excitant" mais "un groupe, parfois ça ne tient à rien... ". Rugbystiquement, les Ruthénois ont toutes les qualités nécessaires pour vivre une belle aventure. Mais, c’est bel et bien sur la force collective du groupe que Patrick Furet et son équipe travailleront cette saison: "Pour l’instant, tout le monde adhère au projet et c’est vraiment positif. On ne grandira que si c’est le cas tout au long de la saison. Les mentalités ont changé et tout le monde est davantage exigeant, davantage rigoureux, davantage tout !" Il n’y a plus qu’à...

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