Djibi Banor : «Le Raf doit retrouver la haine de la défaite»

  • Djibi Banor : "On vit toujours super bien ensemble mais il faut que ça se ressente sur le terrain".
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    Djibi Banor : «Le Raf doit retrouver la haine de la défaite»
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Max.R.

4e journée. Touché par la nouvelle défaite concédée samedi à Nice II, le milieu de terrain ruthénois Djibi Banor essaie de comprendre. Et en appelle au réveil collectif. Entretien.

Touché par la nouvelle défaite concédée samedi à Nice II (3-1), le milieu de terrain ruthénois Djibi Banor essaie de comprendre. Et en appelle au réveil collectif. Entretien.

Comment vivez-vous cette nouvelle défaite, la troisième en autant de déplacements cette saison ?

(Il souffle) C’est dur... Maintenant, il ne faut pas lâcher. Être solidaires quand ça gagne, c’est bien. Mais dans la difficulté, c’est encore mieux. Après, il y a ces cartons rouges. Trois en 4 matches, c’est dur aussi. On doit tous se remettre en question pour repartir de l’avant.

Comment sortir de cette situation ?

On s’attendait à mieux, bien sûr. On ne doit pas baisser la tête. Il faut garder le moral. C’est dur, d’accord, mais on est des grands garçons. Certains ont connu cette situation il y a deux saisons avec Rodez. Et ils ont rebondi. Alors on peut le faire.

Arrivez-vous à comprendre, à analyser ce départ catastrophique ?

On voulait être dans la continuité de la saison dernière. Mais pour le moment, rien ne tourne pour nous. Il ne faut pas rester les bras croisés et, dès demain, bosser pour bien aborder le match contre Lyon II, samedi. Surtout à domicile, on se doit d’être à 200% et de retrouver cette haine de la défaite, se battre les uns pour les autres. Ça, on le fait moins. Il faut aussi oublier la saison dernière.

Y a-t-il déjà du découragement ?

Non, la saison est très longue. Il reste 26 matches. Mais on doit se réveiller car c’est dur d’être dans cette situation.

La saison dernière, votre principale force résidait dans le groupe. L’unité a-t-elle disparu ?

Non. On vit toujours super bien ensemble mais il faut que ça se ressente sur le terrain. Sur les premiers matches, c’est l’état d’esprit qui nous a fait défaut. Surtout à Lyon Duchère (défaite 4-0). On l’a plus ou moins retrouvé contre Saint-Priest à la maison (victoire 2-1).

Sauf que depuis, chacun des deux déplacements a été marqué par une entame très moyenne...

La saison dernière, notre force, à l’extérieur, c’est qu’on ne prenait pas de but. On était confiant, on pensait qu’il ne pouvait rien nous arriver. Aujourd’hui, c’est plus compliqué... On doit se serrer les coudes. Tous, nous les joueurs, le staff, même les supporters. On a besoin de tout le monde. Et on doit rentrer sur le terrain pour bouffer la pelouse. Ça va tourner.

Paradoxalement, à titre personnel, vous semblez avoir franchi un cap.

Comme tout joueur, si on joue à ce niveau, c’est pour prétendre aller plus haut. Je sens que j’ai progressé oui. Mais je ne veux pas m’arrêter là. Je vais continuer à bosser mais d’abord pour le groupe car on y arrivera tous ensemble. On ne doit pas se gérer.

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