Nationale 1 : Maintenant qu’il a vu, le Roc vise plus haut

  • En ordre de bataille, le Roc 2014-15 n’attend plus que samedi et le début de saison avec la venue d’Andrézieux.
    En ordre de bataille, le Roc 2014-15 n’attend plus que samedi et le début de saison avec la venue d’Andrézieux. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

Après avoir redécouvert la Nationale 1 la saison dernière, les Ruthéno- Castonétois abordent leur deuxième saison en 3e division avec ambition.

Il a vu, a vaincu, a aussi perdu et s’est finalement maintenu. Mais désormais, à l’heure d’aborder sa deuxième saison en Nationale 1, le Roc handball n’est plus le «petit» promu, yeux grands ouverts devant son nouveau quotidien. La troisième division française, il la connaît et compte bien y mordre dedans. À pleines dents, il va de soi.

Kojic: «La deuxième saison est dangereuse»

Exit les erreurs de casting (Vidovic, Calic) et bienvenue au redoutable Marko Ristic (ex-Saintes) et ses deux comparses à l’accent de l’Est (Miloradovic et Pogacnik). Mais surtout place à une nouvelle ère: celle du "professionnalisme" répètent en chœur présidents et entraîneur.

"Cette saison, on a serré les boulons, confirme Olivier Ferrand, patron du club avec Jean-Louis Albouy. On va faire attention au laxisme, à l’absentéisme, etc. On a tous envie d’avancer. Maintenant, il faut qu’il y ait un retour". Le coach bosnien Milenko Kojic ne dit pas autre chose: "La deuxième saison est dangereuse car, dans ce cas-là, beaucoup d’équipes pensent qu’elles savent faire. Or la vérité est différente d’exercice en exercice, le groupe change, le niveau de la poule augmente. Alors il faut être plus rigoureux, concentré, professionnel, abonde-t-il. On dispose de garçons capables de hausser leur niveau d’exigence". 

Si l’emblématique Gregory Pouget a raccroché les baskets, les «anciens» tels que Gaël Robert ou Aurélien Simon -qui devraient succéder au premier pour le capitanat- détiennent aujourd’hui les clés d’un groupe au sein duquel de nombreux jeunes font petit à petit leur trou. Et où les rotations paraissent enfin au menu après des saisons à souffrir du manque de profondeur de banc.

Une surprise pour les 30 ans ?

"On peut être plus fort que la saison dernière car notre force est que des joueurs peuvent jouer à 2 ou 3 postes différents, relève Kojic. Puis, on va pouvoir jouer la carte concurrence." De quoi donc espérer légitimement mieux que la 7e place du dernier exercice. "On veut jouer les trouble-fête en haut de tableau, aller embêter les gros", confirme ainsi Ferrand. "Chaque année, on doit grignoter des places, répond en écho l’entraîneur. Le Roc peut être un adversaire difficile pour tout le monde." 

Face à lui, le Cavigal Nice, Villeurbanne ou l’habituel Martigues et leurs budgets bien plus élevés paraissent partir avec une longueur d’avance. Mais pour ses 30 ans, le Roc ne s’interdit pas de rêver et d’endosser le rôle de la surprise. "Ça pourrait être surprenant", résume Ferrand. 

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