100 km de Millau : "On reste la référence en France"

Combien de coureurs peut-on annoncer sur cette 43e édition des 100 km de Millau ?

À l’heure où je vous parle nous avons 1637 inscrits sur les 100 km et 460 dossards sur le marathon. C’est plutôt un bon chiffre, dans la continuité des années précédentes.

Concernant le plateau sportif, à quoi faut-il s’attendre ?

Il n’y aura malheureusement pas le vainqueur de l’an dernier, Ludovic Dilmi. En revanche, on devrait assister à une belle bataille entre les trois favoris désignés: le Parisien Jeff Tatard, le Grabellois Hervé Seitz et le Millavois Jérôme Chiotti. Nous accueillerons également une douzaine de délégations étrangères. Des Australiens, des Capverdiens, des Belges, des Russes, et même un coureur des Émirats. Nathalie Cuny, une déficiente visuelle, ou encore le journaliste de France 3 Samuel Étienne, seront aussi de la partie.

En revanche, il semble que le calendrier n’a pas été à votre avantage…

Effectivement, les championnats de France des 100 km ont eu lieu en août dernier en Sologne. Les quatre premiers ne seront pas du voyage à Millau. Les championnats du monde ont aussi lieu en novembre, et toute l’équipe de France part en stage début octobre. Ce sont cinq ou six coureurs potentiels en moins.

D’une façon plus générale, vous est-il encore possible de vous renouveler ?

C’est difficile. Dans l’état actuel des choses, avec 2 000 dossards, on reste la référence en France. Le circuit est technique et bien établi, la machine est rodée, les gens savent à quoi s’attendre. Il faut aussi souligner que les administrations et les collectivités jouent bien le jeu en privatisant les routes pour la sécurité des coureurs. On ne cherche pas à surprendre les gens et battre des records.