Rodez: le procès marathon est en ordre de marche

  • Le procès de l'assassinat de Jean-Ronald se met peu à peu en place, hier au premier jour de la session d'assises au tribunal de Rodez.
    Le procès de l'assassinat de Jean-Ronald se met peu à peu en place, hier au premier jour de la session d'assises au tribunal de Rodez. José A. Torres
  • Le procès de l'assassinat de Jean-Ronald se met peu à peu en place, hier au premier jour de la session d'assises au tribunal de Rodez.
    Le procès de l'assassinat de Jean-Ronald se met peu à peu en place, hier au premier jour de la session d'assises au tribunal de Rodez. José A. Torres
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    Le procès de l'assassinat de Jean-Ronald se met peu à peu en place, hier au premier jour de la session d'assises au tribunal de Rodez. José A. Torres
Publié le
Christophe Cathala

Affaire Jean-Ronald. 18 accusés, leurs avocats, 60 témoins et 12 jurés tirés au sort ont été reunis hier dans cette audience procédurale, la première des 32 journées promises à faire la lumière sur un assassinat.

Policiers, CRS... Ils sont une cinquantaine à surveiller l’accès et les abords du palais de justice. Le ton est donné. Le procès qui vient de s’ouvrir hier à Rodez n’est à nul autre pareil, les 18 personnes accusées d’être les auteurs présumés de l’assassinat de Jean-Ronald d’Haïty, en mai 2010 à Millau, comparaissent tous libres. Et il est peu commun de voir des accusés, en si grand nombre, s’asseoir au milieu du public, parfois à côté de leur avocat, dans la salle d’audience. À portée de voix de trois de leurs semblables, représentant quant à eux la partie civile et cantonnés dans ce qui est d’ordinaire le banc des avocats.
Alors, on guette les gestes, les expressions ou les coups de menton. Mais les dix-huit garçons appelés durant 32 journées de procès à répondre aux questions de la cour sur leur participation au crime, ne témoignent d’aucune fébrilité. Ils livrent à l’appel de leur nom leur état civil et leur situation sociale, se rangeant aux injonctions - fermes - du président Régis Cayrol qui leur intime de parler un peu moins vite. On apprend alors qu’ils habitent soit à Millau, soit à Montpellier. Nul ne sait s’ils auront le temps chaque soir de rentrer chez eux...

La police aux aguêts

La tension, perceptible, est du côté des policiers qui filtrent les déplacements jusque dans la salle d’audience. Les hommes du commissaire Torres et du commandant Rohr doivent anticiper tout risque de débordement, de toute nature. Et les allées et venues, s’enchaînent avec l’appel de quelque soixante témoins qui ont confirmé chacun au président Cayrol qu’ils se tenaient à la disposition de la justice. Des accusés, des parties civiles, des témoins, une quinzaine d’avocats... cela fait du monde. Mais le calme a dominé, hier, pour cette première journée consacrée aux formalités d’usage.

Un jury très féminin

De la tension, il y en avait en revanche chez les 35 personnes puisées dans les listes électorales, convoquées pour être chacune, après désignation par le sort, juré à cette cour d’assises. Huit semaines à siéger: le devoir citoyen a des exigences qui ne connaissent pas les vicissitudes quotidiennes de celles et ceux qui rendront la justice populaire. La peur d’être appelé se lit sur quelques visages avant que le frisson du soulagement, presque audible, ne parcoure ceux que le tirage au sort a ignorés.
Ils sont six à avoir été retenus pour le jury permanent: 5 femmes, un homme. Pour le jury supplémentaire (vu la longueur du procès), ce sont quatre femmes et deux hommes qui pourront être appelés à siéger. Les femmes dominent dans ces deux jurys, ce qui inquiète certains avocats... Mais seules deux récusations, "pour la forme", ont été prononcées, l’une par Me Gaudy  pour la défense, l’autre par Jérôme Laurent, avocat général.
Le procès est désormais en ordre de marche. Lecture de l’arrêt de renvoi, auditions et débats peuvent démarrer dès ce matin, 9heures.
 

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