Arctique: l'épave retrouvée d'un navire de Franklin est celle de l'Erebus

  • Image réalisée par un sonar montrant le NSM Erebus, un des navires de l'explorateur britannique Sir John Franklin, disparu dans l'Arctique en 1846
    Image réalisée par un sonar montrant le NSM Erebus, un des navires de l'explorateur britannique Sir John Franklin, disparu dans l'Arctique en 1846 Parks Canada/AFP - .
  • Un garde de Parcs Canada montre, le 8 septembre 2014, à des garde-côtes canadiens les images de sonar révélant l'épave de l'Erebus, disparu en Arctique en 1846
    Un garde de Parcs Canada montre, le 8 septembre 2014, à des garde-côtes canadiens les images de sonar révélant l'épave de l'Erebus, disparu en Arctique en 1846 Parks Canada/AFP - Theresa Nichols
  • Image réalisée par un sonar montrant le NSM Erebus, un des navires de l'explorateur britannique Sir John Franklin, disparu dans l'Arctique en 1846
    Image réalisée par un sonar montrant le NSM Erebus, un des navires de l'explorateur britannique Sir John Franklin, disparu dans l'Arctique en 1846 Parks Canada/AFP - .
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Centre Presse Aveyron

L'épave récemment découverte d'un des navires de l'explorateur britannique Sir John Franklin, qui avaient disparu dans l'Arctique en 1846, est celle de l'Erebus, a annoncé mercredi le Premier ministre du Canada.

"Je suis ravi d’annoncer aujourd’hui que le navire de l’expédition Franklin retrouvé par l’expédition menée dans le détroit de Victoria au mois de septembre a été identifié comme étant le NSM Erebus", a déclaré au Parlement le Premier ministre Stephen Harper.

Le gouvernement canadien avait mené six expéditions majeures dans l'Arctique depuis 2008 pour tenter de retrouver les deux navires de l'expédition Franklin, l'Erebus et le Terror, engloutis au fond de l'océan, avant de confirmer leur découverte le mois dernier.

Sous le commandement de Sir John Franklin, avec le capitaine Francis Crozier, les deux navires avaient quitté l'Angleterre le 19 mai 1845 avec 134 hommes d'équipage pour tenter de découvrir le Passage du Nord-Ouest permettant d'accéder à l'Asie par l'océan Arctique.

Les derniers Européens à être entrés en contact avec les navires furent des membres d'équipage de deux baleiniers, croisés dans les glaces de la baie de Baffin en août 1845.

Après avoir pénétré dans l'archipel arctique plus tard dans la saison, l'expédition avait rapidement connu des déboires. Personne, à l'exception de quelques rares Inuits, n'a revu l'équipage des deux navires vivant.

Le sort de l'expédition ne fut élucidée qu'en 1859, lorsqu'un navire affrété par Lady Jane Franklin, veuve de l'explorateur, retrouva un sombre message laissé dans un cairn (petit tas de pierres) sur l'île du Roi-Guillaume.

Coincés pendant un an et demi dans les glaces, les marins avaient fini par manquer de vivres. John Franklin et 23 autres membres d'équipage étaient morts le 11 juin 1847, dans des circonstances non précisées, selon le message écrit par l'un des groupes de survivants à cette date.

Le 22 avril 1848, 105 survivants avaient quitté les navires pour se diriger à pied vers la terre ferme. Aucun d'entre eux n'a survécu.

Dans les années 1980, des scientifiques canadiens avaient conclu, à partir de restes de membres de l'expédition découverts sur l'île Beechey, que ces derniers étaient morts de froid, de faim et empoisonnés par le plomb utilisé pour sceller les conserves. Des os ont montré également des signes de cannibalisme.

L'épave a été découverte dans le détroit de Victoria au large de l'île du Roi-Guillaume, non loin du village inuit de Cambridge Bay, dans le Territoire du Nunavut.

Source : AFP

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