Rugby : Berbizier, parrain de choix pour le Top 12 à Rodez

  • Ancien sélectionneur du XV d’Italie ou ex-entraîneur du Racing Métro, Pierre Berbizier est un parrain de choix pour le Top 12.
    Ancien sélectionneur du XV d’Italie ou ex-entraîneur du Racing Métro, Pierre Berbizier est un parrain de choix pour le Top 12. AFP
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Ph. R.

Evénement. Avec le demi-de- mêlée toulousain, Jean-Marc Doussain, l’ex-international Pierre Berbizier parrainera le Top 12 ce week-end. L’occasion d’évoquer avec lui la relation des jeunes avec le rugby. Entretien.

Comment vous êtes-vous retrouvé parrain du Top 12 cette année ?

C’est par l’entremise d’un ami, Hervé Vayssettes, et de Michel Santos que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors d’une soirée. Ils m’ont parlé de ce tournoi, que j’ai trouvé très intéressant. Puis Suzanne Constans m’a contacté et j’ai accepté de venir avec plaisir.

C’est un tournoi de jeunes, on est là aussi sur le plan de la formation. Quel regard portez-vous dessus ?

D’abord, cela me renvoie des années en arrière. Ces tournois, quand tu es gamin, représentent une expérience formidable. Qui plus est si des équipes étrangères sont présentes. C’est un partage de différentes cultures, des moments où l’on apprend à se connaître. C’est tellement important au regard des périodes que nous sommes en train de traverser. Et c’est important à cet âge de voir la force du rugby pour cela. Et de voir ce qui se fait ailleurs. C’est une super expérience, bien au-delà du résultat. Puis pour des jeunes, les hymnes, les rencontres internationales...

Des jeunes viendront peut-être vous voir pour vous dire qu’ils veulent devenir « pro »...

Je leur dirai que le rugby est avant tout une passion, pas un métier. Vivez-le comme une passion. Surtout à cet-âge là. Si après ils peuvent évoluer... Mais c’est de l’enthousiasme qu’il faut d’abord leur donner. Le reste se fera tout seul s’ils en ont les capacités. Mais cela ne fonctionne pas dans l’autre sens. Pour vivre sa passion, il faut aussi beaucoup de rigueur, de travail, de discipline. Il ne faut pas agiter le miroir aux alouettes, l’illusion d’une vie facile, faite de plaisir. L’hypothèse de départ, c’est la passion. Et c’est grâce à des moments comme le Top 12 que ces jeunes peuvent entrevoir ce qu’ils peuvent vivre dans le rugby. À ce titre-là, il faut féliciter tous ceux qui sont au bord du terrain.

Par ailleurs, Rodez, cela vous évoque des souvenirs ?

Oh oui ! Mais je n’ai jamais joué à Rodez. J’ai joué contre Rodez à Lannemezan, quand j’étais jeune joueur. J’avais 17 ou 18 ans, c’était sous la neige. Les « rouge et jaune » avaient pu constater qu’on savait aussi recevoir sur le plateau de Lannemezan. Puis, en Groupe B, dans un match de phase finale à Montauban, je jouais avec Lourdes. Des noms comme Bru à l’ouverture, Welsh à la mêlée me reviennent. Il y avait un Proietti aussi. Et un troisième ligne... Je me souviens de son bandeau, il était gaillard et pénible.

Vous avez aussi une licence de pétanque en Aveyron paraît-il.

Oui à Sébazac. Je joue et je m’entraîne. Mon parrain Hervé Vayssettes estime que je ne suis pas encore prêt pour jouer en Aveyron. J’ai déjà le maillot vert du club. Et quand je serai prêt, je viendrai ! (rires)
 

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