Aux Trois mulets à Rodez, la famille Loustalet veut jeter le tablier
Restauration. Après avoir dirigé l’institution «Aux Trois mulets» durant plus de 42 ans, Colette, aujourd’hui âgée de 73 ans, souhaite tourner la page. Elle a récemment mis en vente son restaurant.
Contrairement à la rumeur, le restaurant Aux Trois mulets, rue Saint-Cyrice, ne ferme pas. Colette Loustalet et son fils Franck continueront à recevoir les clients fidèles, et les autres, autour de leurs spécialités, le temps de trouver un acheteur.
Car cela est vrai, en revanche, Colette, présente depuis plus de 42 ans dans le restaurant, a mis son fonds de commerce en vente. «
Aux Trois mulets est en effet considéré comme une institution à Rodez, d’abord par son ancienneté et ensuite par ses spécialités qui ont largement contribué à sa réputation -foie de veau en persillade et surtout la côte de veau aux morilles- sans oublier ses frites maisons. «
L’histoire de ce restaurant a en effet fasciné plus d’un Ruthénois. Elle est d’ailleurs écrite, sur un parchemin reconstitué et accroché en bonne place au mur de l’auberge. La famille Loustalet la connaît par cœur et la raconte volontiers aux curieux. Cette histoire remonte au 26 mars 1754. Ce jour-là, un attroupement se forme, rue Saint-Cyrice, dans les environs de l’auberge des Trois mulets, repaire de brigands. Mandrin, jeune chef de contrebandiers, «
Cette chronique qui a fait l’histoire du lieu pourrait bien continuer si le futur acquéreur se trouvait être un amoureux de vieilles pierres -le restaurant datant de l’époque a conservé son cachet- et surtout de la bonne cuisine traditionnelle.
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