Le festival des Photofolies voit la vie en rose

  • Bénédicte Deramaux expose ses photographies à Rignac, dans le cadre des Photofolies.
    Bénédicte Deramaux expose ses photographies à Rignac, dans le cadre des Photofolies. Repro CP
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Joël Born

Plein cadre. Le coup d’envoi de cette 26e édition a été donné, samedi, en mairie de Rodez, en présence de la plupart des photographes qui présentent leurs œuvres, en différents lieux.

Les années et les photographes passent, mais l’esprit des Photofolies demeure intact. À savoir un festival qui veut rendre la photo artistique populaire, en jouant sur la diversité des artistes et des lieux, et en rayonnant, depuis plusieurs années, hors les murs de Rodez, d’Onet-le-Château à Decazeville et Millau en passant par Villefranche-de-Rouergue, Rignac et Rieupeyroux. Cette 26e édition, dont le coup d’envoi a été donné, samedi, en mairie de Rodez, est placée sous le signe de La vie en rose. Pas question pour autant d’y voir un clin d’œil à la municipalité socialiste ruthénoise. «En ce moment, on parle beaucoup de noir, alors…», plaisante le nouveau président de l’association des Photofolies Sylvain Lagarde, évoquant ouverture culturelle et proximité de fréquentation dans l’art contemporain. Avant de saluer une fois de plus le travail de son prédécesseur, Jean Cazelles.

Pour cette édition 2014, les Photofolies accueillent neuf photographes ainsi qu’une sélection de la collection de la prestigieuse galerie toulousaine du Château d’eau, dans onze lieux différents. «On ne présente plus les Photofolies, on les attend», a remarqué l’adjoint au maire Sarah Vidal, qui voit dans cette vie en rose, «l’espoir d’une belle vie, d’une vie heureuse». «Dans le contexte d’aujourd’hui, souvent sombre, vous avez bien fait de choisir la vie en rose», a souligné le vice-président du conseil général Jean-Michel Lalle. Hier, à l’heure de l’inauguration, la nombreuse assistance a pu apprécier la qualité d’ensemble des photos retenues dans le cadre du concours des Photofolies, auquel ont participé 70 amateurs. Les trois premiers prix ont été attribués à Francis Saleil, Sonia Torres-Do Talho et Vincent Enjelvin, un prix spécial du jury étant décerné à Kévin Ramos.

«Soyez attentifs. Chaque lieu pour un photographe est un lieu unique», leur a soufflé John Batho. Cet ancien ouvrier relieur devenu photographe internationalement reconnu - il est le père de l’ancienne ministre Delphine Batho - a déjà participé aux Photofolies. Il est revenu, en Aveyron, pour animer, cette fois, une conférence (mercredi 8 octobre, à 18h30, salle du conseil municipal) sur la couleur. Cette couleur qui a fait la force de son œuvre, à une époque où le noir et blanc régnaient sans partage.

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