Grand Rodez : au Comtal, les nouvelles enseignes font marche arrière

  • Le terrassement est lancé mais aucune construction n’est encore sortie de terre.
    Le terrassement est lancé mais aucune construction n’est encore sortie de terre.
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Centre Presse Aveyron

Économie. Alors que plusieurs enseignes avaient annoncé leur arrivée sur le Grand Rodez, comme le groupe Beaumanoir, à ce jour aucune d’elles n’a signé. Une situation exclusivement due à la morosité économique.

La Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) avait donné son feu vert, au printemps dernier, aux nouvelles enseignes qui avaient dit leur intention de s’installer sur la zone du Comtal, en lieu et place de l’ancienne jardinerie Leclerc. Mais aujourd’hui, "la prudence est de mise. Nous sommes en stand-by et aucune des nouvelles enseignes intéressées n’a signé. Aucune promesse de bail non plus n’est en vue", regrette Jean-Louis Maquin, copropriétaire d’une partie de cette zone et entrepreneur.

Rappelons que le groupe Beaumanoir souhaitait installer un ensemble comportant trois boutiques de prêt-à-porter. Ce premier projet devait s’étendre sur une surface de 800 m2 (sur un projet total de 2450 m2). Si le groupe Beaumanoir n’a pas encore dit son dernier mot, ce n’est pas le cas du cuisiniste, qui a définitivement rendu le tablier, ni celui de Kosma, qui souhaitait ouvrir un deuxième point de vente dans le département, en plus de celui occupé à Espalion, actuellement. Bleu Libellule, une enseigne dédiée à la coiffure et à ses accessoires, a également fait totalement machine arrière.

"Nous sommes dans un attentisme patent"

"Ceux-là ne donneront pas suite à leur développement", relève Jean-Louis Maquin qui ne peut que déplorer "ce retard pris dans cette zone commerciale". L’entrepreneur explique cette situation par "la stagnation des marchés". "La commercialisation des emplacements est beaucoup plus compliquée qu’avant. Nous sommes dans un attentisme patent. L’optimisme n’est plus de mise. Avant, les chaînes s’installaient quoi qu’il arrive pour mutualiser les réussites et les difficultés. Aujourd’hui, c’est une autre histoire. La concrétisation du développement des chaînes commerciales a été divisée par deux depuis une quinzaine d’années", constate l’entrepreneur. La morosité économique explique donc ce ralentissement qui a une répercussion visible sur le Grand Rodez.

Pour Jean-Louis Maquin, ce ralentissement vient également de l’histoire économique locale. "Dans les années quatre-vingt, il y a eu un développement exceptionnel, c’est donc normal que le marché ralentisse", constate encore l’entrepreneur, qui ne perd pas de temps pour autant car le terrassement est bien lancé. Idem pour la gestion de l’eau pluviale. L’entrepreneur doit se conformer à la réglementation qui fait en sorte que tous les aménageurs et entrepreneurs soient dans les clous par rapport à cette question.

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