Marcillac : une année de travail à vendanger

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    Marcillac : une année de travail à vendanger José A. Torres
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    Marcillac : une année de travail à vendanger José A. Torres
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Publié le
Philippe Routhe

Vendanges. Depuis vendredi, le vignoble AOC marcillac peut être vendangé. A la Cave des vignerons du Vallon, on est plutôt optimiste. Même si l’impatience gagne.

Le ventre aussi noué que les branches d’une vigne entortillée sur ses fils tuteurs. Voilà dans quel état sont les vignerons à l’heure des vendanges. Elles peuvent débuter ce matin. Mais les gros nuages qui se sont formés hier après-midi dans le vallon ne sont pas de nature à soulager ce mal. Et c’est chaque année pareil. "Je ne sais pas si c’est le charme ou le défaut de ce métier", dit le président de la Cave des vignerons, Jean-Marc Gombert. Il rit à peine.

"Quelques jours encore, et ce sera bon"

Dans les vignes, l’expression « récolter le fruit de son travail » prend tout son sens. Le directeur de cette cave de Valady, Kasper Ibfelt, est tout aussi stressé. Sans se départir de son sourire, car il sait que le millésime qui se prépare est prometteur. Refaisons la saison. "Après un printemps chouette et 120 mm de pluie, on s’attendait à une canicule. Et finalement, rien. Mais le mois de septembre a été vraiment super. Heureusement qu’il y a eu cette chaleur."

Quelque part dans les 105 hectares de la Cave (le domaine AOC tout entier en compte 200), Kasper Ibfelt prend un raisin. Le décortique. La peau, la pulpe, les pépins. La couleur, le goût, les tanins. Il goûte. "De toutes les analyses que l’on peut faire, c’est celle du goût qui est la meilleure. L’outil, comme le réfractomètre, qui nous informe sur le degré du raisin, n’est qu’un guide." Rapidement, il sait que la parcelle de mansois dans laquelle il se trouve fera partie des dernières vendangées. "Tu vois, le pépin n’est pas tout à fait marron. La peau reste bien accrochée. Quelques jours encore, et ce sera bon."

Encore un peu de patience

Depuis quinze jours, à l’instar des treize autres vignerons indépendants de l’AOC marcillac, il parcourt les vignes, goûte les raisins. Les trente-huit vignerons adhérents de la cave coopérative arrivent régulièrement à la Cave avec des lots de baies, issues de parcelles précises. Le directeur mène les tests d’acidité et de degrés d’alcool. "Ensuite, chacun déterminera comme il l’entend le moment de vendanger." Durant la dizaine de jours qui vient, il ne va plus quitter la cave. Il va assurer la réception et la répartition des grappes. "Comme nous n’avons qu’un cépage, on fait un assemblage de terroir."

En chef d’orchestre de la cave, qui assure 55% de la production AOC, il va mettre en musique le nouveau millésime. "Pas fort en alcool mais qualitativement très bon", affirme Kasper Ibfelt. Pour la cave, c’est lundi que débuteront les vendanges. "Il va pleuvoir ce week-end. On va laisser passer. La semaine qui suit s’annonce belle. Et l’on vendangera." Encore quelques jours à patienter, donc. "À prier la Saint-Bourrou aussi", souffle Jean-Marc Gombert. Il rit à peine.

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