Le Roc montre son caractère

Des signes qui ne trompent pas. Le Roc vu hier soir à l’Amphithéâtre a de sérieux arguments à faire valoir. Et pourrait bien faire vivre à ses supporters une saison haletante jusqu’à la fin. Tout n’a pas été parfait. Loin s’en faut. Mais quand il a fallu hausser le ton, Marc Becdro et les siens ont su répondre présent. Du coup, au final cela fait une jolie victoire 32-27 aux dépens de Villeurbannais, pas manchots mais dominés. Un succès qui les laisse du coup en haut du classement de la poule 1 de N1 après quatre journées (3 succès, 1 revers).

Samedi soir, la première période a été plutôt disputée. Chaque équipe profitant à plein de ses supériorités numériques. Et le Roc l’a terminée devant d’un petit but 14-13, de façon assez heureuse, il faut bien le dire. Car certains gestes de facilité, et donc ratés, ont laissé les banlieusards lyonnais à portée, voire même devant par moments. De quoi agacer le coach Milenko Kojic qui passait ses nerfs sur sa chaise en métal. Le technicien bosnien devant alors se remémorer le samedi précédent et le court succès arraché aux tirs au but en coupe de France à Frontignan, pourtant évoluant en N2. La pause a ainsi changé la donne...

Plus sérieux et davantage efficace en défense, le Roc a aussi pu compter sur deux de ses hommes. Marc Becdro dans le but, dégoûtant ses adversaires de façon magistrale. Et surtout le Slovène volant Peter Marusic. Omniprésent en défense, il s’est montré en furie en attaque. Prenant ses responsabilités dans toutes les positions possibles. Et faisant oublier du même coup un tout début de match très moyen. Du caractère. Voilà donc un argument de plus à insérer dans les bagages du Roc. Et il pourrait bien, à l’avenir encore, faire la différence.