Rugby : les Decazevillois ramassent les regrets à la pelle

  • Albert et les siens peuvent se tenir la tête. Ils étaient si près, hier.
    Albert et les siens peuvent se tenir la tête. Ils étaient si près, hier. Archives JLB
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    Rugby : les Decazevillois ramassent les regrets à la pelle
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

Fédérale 2 (6e journée). Tandis qu’ils sont longtemps restés à portée d’une première victoire à l’extérieur cette saison, les Decazevillois, trop souvent en infériorité numérique, ont dû se résoudre à s’incliner dans les ultimes minutes à Cahors

Qu’elle a subitement paru loin l’euphorie du dimanche précédent... Les envolées magnifiques et les essais face à Figeac (40-15) n’ont semblé qu’un lointain souvenir pour les Decazevillois, sur la pelouse de Cahors. Hier, il s’agissait de gagner une longue bataille de tranchée, entrecoupée constamment par les coups de sifflet et de pieds. Et longtemps, les gars du Bassin s’y sont accrochés. Tant pis pour le rugby champagne, pourvu qu’il y ait l’ivresse d’une première victoire à l’extérieur au bout.

Mais à la fin, Delfau et ses hommes sont bien repartis un poil groggy et à peine consolés par un point de bonus défensif très loin de leurs espérances. Cahors est certes un promu, Lévezou Ségala s’en rappelle d’ailleurs très bien pour y avoir laissé échapper l’accession en Fédérale 2 il n’y a pas si longtemps. Mais Cahors a visiblement la peau dure. Personne n’est ainsi encore allé faire régner sa loi sur l’herbe de Lucien-Desprat, cette saison. Les Cadurciens savent recevoir et les Aveyronnais en ont eu le cœur net d’emblée, hier.

Une indiscipline qui coûte cher

Moins tranchants, moins dominateurs aussi que lors de leurs précédentes sorties-à Gaillac notamment-, ils étaient immédiatement pris par le combat imposé par les locaux. Et si Accorsi enfilait déjà son costume de «Monsieur 100%» au pied, la partie d’échec, elle, se dessinait. [INT][/INT]Alors qu’ils avaient bien ri pendant l’avant-match et le Haka en occitan d’un joyeux drille habillé en prêtre, les Lotois ne rigolaient plus du tout. Le buteur local, Maxime Guillot, répondait (presque) du tac au tac (5/7 au pied) à Accorsi et, surtout, le SCD se mettait à la faute. Albert (15e), d’abord sans frais, puis Loumingou (30e). Et cette fois, les Cadurciens ne laissaient pas passer l’offrande. Un ballon bêtement perdu en mêlée par Decazeville et Richard était trouvé en bout de ligne pour le seul essai du match. Le Sporting avait payé son indiscipline. Et ça n’était pas fini.

Car, s’il pouvait ensuite regretter que l’arbitre siffle la pause alors qu’il venait d’obtenir une touche à 5 m de l’en-but adverse (!), il allait encore faire les frais de ses écarts. Tandis que Duffard se démenait et qu’ils faisaient encore la course en tête, les «ciel et blanc» étaient pourtant avertis lorsque Guillot trouvait par deux fois les poteaux sur pénalité (44e, 66e). Mais cela n’avait pas suffi. Et alors que Podie fêtait sa première apparition decazevilloise par un carton blanc, le couperet tombait. Un deuxième drop de Guillot et la messe était dite. Une dernière touche dans les 22 m cadurciens et les arrêts de jeu, pouvait encore tout changer. Mais comme un symbole, Cahors venait la gratter, renvoyant Decazeville dans le Bassin avec un goût amer. Celui du regret d’avoir laissé filer une belle occasion de couronner en beauté un beau début de championnat.

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