Yves Censi : "En Aveyron, l'UMP se porte bien"

Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob vient animer mercredi soir à Rodez une réunion publique à l’invitation du président de l’UMP en Aveyron, Yves Censi, qui organise à cette occasion son comité départemental. Le député de la 1re circonscription a répondu à nos questions.

Comment se porte l’UMP en Aveyron ?

Particulièrement bien. Et l’ensemble des dernières élections dans le département en atteste. De plus, les adhésions restent soutenues: on en est à plus de 900 en Aveyron, autant dire que tout va pour le mieux.

Et ce, malgré les tensions récurrentes au sein du parti au niveau national ? N’ont-elles pas eu d’impact en Aveyron ?

N’oublions pas que de tout temps, après une défaite présidentielle, vient le temps des règlements de comptes. C’est une fatalité contre laquelle on ne peut rien... Mais on est passé ici par-dessus les difficultés nationales internes à notre parti. Il faut dire que ce que l’on a toujours essayé de faire, c’est que les dissensions n’entraînent pas de divisions au niveau local, quels que soient les soutiens des uns et des autres pour des candidats à la présidence. De ce côté-là, l’Aveyron reste partagé. Il existe des différences de points de vue selon les circonscriptions, mais on s’est chaque fois réuni pour privilégier le débat et cela a toujours très bien marché.

Qui soutenez-vous pour la présidence nationale de l’UMP ?

Dès le mois de juillet, j’ai donné mon parrainage à Bruno Le Maire. Il mérite d’être entendu et je le soutiens. Cette campagne est une confrontation de projets, il faut la voir comme telle, les militants UMP de l’Aveyron seront appelés à s’exprimer. Et nous avons nommé dans le département une référente pour ces élections, c’est Isabelle Sudre.

Un sondage du Parisien révèle que pour 75% des Français-et 57% des militants UMP-Nicolas Sarkozy a raté son retour en politique. Partagez-vous cet avis ?

Non, pas du tout. Il rentre dans le débat, fait des propositions... Mais il ne faut pas perdre de vue que l’objectif, c’est le rassemblement dans l’UMP, pas la présidentielle de 2017. Sur ce point, c’est trop tôt. Non, il faut nourrir le débat sans en faire une guerre d’écuries présidentielles. Il y a urgence à remettre l’UMP au premier plan dans la lutte contre la politique du gouvernement. Tous les militants veulent que les guerres fratricides s’arrêtent.

Vous recevez ce mercredi soir Christian Jacob, en marge du comité départemental de l’UMP. Il doit animer une réunion publique, quelle en sera le thème ?

N’oublions pas que Christian Jacob a été ministre de la Famille dans le gouvernement Raffarin. L’UMP est très mobilisée sur le projet de loi de Sécurité sociale. Lequel intéresse tous les Français au-delà des militants. Il sera question de la situation de la France, bien sûr, mais aussi et surtout de la famille.