Pour les fêtes, Max Capdebarthes s'installe à Rodez

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    Pour les fêtes, Max Capdebarthes s'installe à Rodez José A. Torres / CPA
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    Pour les fêtes, Max Capdebarthes s'installe à Rodez José A. Torres / CPA
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Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

Commerce. Pour la fin d'année, et à l'approche de Noël, l'artisan du cuir aveyronnais quitte son atelier de Sauveterre-de-Rouergue pour ouvrir une boutique éphémère à Rodez, rue du Bal. Rencontre.

Max Capdebarthes est né à Rodez il y a un peu plus d’un demi-siècle. Mais c’est à Sauveterre-de-Rouergue, sur les terres paternelles, que ses racines ont puisé leurs forces. Après un CAP maroquinier décroché à Mazamet, après avoir œuvré à Paris et à Lyon, il est revenu au pays pour ouvrir un atelier. La création a eu lieu en 1987 dans le garage de ses parents, avant un déménagement quelques mois plus tard vers la route de... Rodez.

Du 15 novembre à fin décembre

Sellier, maroquinier, création, fabrication... la carte de visite de Max Capdebarthes s’est étoffée avec une constante: il ne travaille que le cuir. Une matière première qu’il se procure en France, à la tannerie Arnal au Monastère par exemple, et en Italie. Pour créer des produits qu’il ne classe pas dans le luxe. Il préfère parler de "moyen et haut de gamme", avec sa griffe et le label Entreprise du patrimoine vivant. Avec un chiffre d’affaires de 440 000 et un effectif de huit personnes, s’appuyant sur un essor à l’export (Allemagne, Belgique, Suisse...), il a étoffé sa gamme puisque, après les étuis pour les couteaux, il propose désormais une collection de sacs, dont une série avec l’artiste parisienne, née à Sauveterre, Isabelle Kessedjian.

Pour les fêtes, Max Capdebarthes s'installe à Rodez
Pour les fêtes, Max Capdebarthes s'installe à Rodez José A. Torres / CPA

L’actualité de ce chef d’entreprise, connu pour son sérieux et le respect de son métier, c’est aussi une vitrine ponctuelle dans le chef-lieu aveyronnais. L’idée le chatouillait depuis longtemps mais il n’avait pas osé franchir le pas. C’est une combinaison de deux éléments qui l’a encouragé à se lancer dans l’ouverture de sa première boutique éphémère au 4 de la rue du Bal à Rodez, du samedi 15 novembre à fin décembre. "L’élément déclencheur est à mettre au crédit d’Évelyne Moysset de la Maison de l’immobilier, agence ERA, rue Saint-Cyrice à Rodez, car c’est l’opportunité d’avoir cette boutique qui a fait que j’ai tenté l’expérience, reconnaît Max Capdebarthes. Et puis, j’ai aussi cédé à la tentation car c’est clairement Rodez qui m’intéressait et je sens depuis quelques mois ici une autre dynamique. C’était le moment !"

Pour l’artisan de Sauveterre-de-Rouergue, "cette initiative est un test". Et d’en dire davantage sur son idée : "Mon ambition est de développer la vente en direct. Je vais donc améliorer le site internet, qui est une vitrine incontournable, mais j’ai envie aussi de soigner la boutique dont on dispose à l’atelier et, pourquoi pas, d’ouvrir un magasin urbain. Où ? Quand ? Comment ? Sous quelle forme ? Les réponses à ces questions dépendront beaucoup de ce coup d’essai ruthénois. C’est comme un laboratoire !". Malgré une marque de fabrique (re)connue, Max Capdebarthes prône "l’humilité"... Il ne vend donc pas la peau (en cuir?) de l’ours avant de l’avoir tué !

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Pour les fêtes, Max Capdebarthes s'installe à Rodez José A. Torres / CPA

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