Le Naucellois fait valoir son offre culturelle

  • Anne Blanc en présence du préfet Jean-Luc Combe et de Laurent Roturier.
    Anne Blanc en présence du préfet Jean-Luc Combe et de Laurent Roturier. Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Convention. Le préfet de l'Aveyron a signé cette semaine à Naucelle la deuxième convention "Territoire culture" du département. Une "reconnaissance" pour les élus locaux.

Cette semaine, Anne Blanc, présidente de la communauté de commune du Naucellois, recevait Jean-Luc Combe, préfet de l’Aveyron, accompagné de Laurent Roturier, directeur régional des affaires culturelles et de Martine Cécillon (conseillère à l’action culturelle) pour la signature de la convention « Territoire Culture ». C’est la deuxième signée dans le département, une troisième sera émargée pour Estaing-Espalion.

Pour la présidente, en présence de nombreux élus et d’acteurs culturels, c’est bien là la reconnaissance d’un travail de longue haleine qu’insuffle la CCN en matière de culturel sur tout ce territoire qui compte 5 600 habitants répartis en dix communes.
L’arrivée de la RN88 sera un atout majeur, avec une population nouvelle qui pourra apprécier cette qualité et ce cadre vie, où la culture prend toute sa part. Le centre social et culturel organise l’action culturelle, relayé en cela par de nombreuses associations satellitaires, qui vont de l’art contemporain à Taurines jusqu’à l’Ostal Jean-Boudou, véritable fer de lance de la culture occitane.
Des troupes amateurs y trouvent leur place, des concerts sont organisés, de nombreuses expositions sont programmées par la commission culturelle et le Collectif d’artistes naucellois, il faut ajouter à cela des conférences.
Des résidences s’y installent et travaillent en lien avec la population, et les jeunes publics. Lors des restitutions, la fréquentation est au-dessus de celle de l’urbain.

Avant de prendre la parole, Josiane Marty fera un clin d’œil humoristique en lisant un texte écrit par Robert Marty sur un « drac » légendaire qui semait la terreur dans la vallée du Viaur. Laurent Roturier, a souligné combien la culture est précieuse pour l’État, mais qu’elle ne lui appartenait pas. Elle n’existe que par des supports sur les différents territoires. Conscient de sa difficulté, la culture est toujours un combat de femmes et d’hommes. Pour que cette action puisse vivre, il est nécessaire que les élus la portent aussi longtemps que possible.

Avant de prendre le stylo pour parapher la convention, le préfet a évoqué l’importance de la co-construction de projet culturel qui réunit des compétences. La culture est bien une action cohérente destinée à un public intergénérationnel, et cette convention doit y contribuer.

 

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