"Tout le monde chante " : "Le gala restera à Villefranche"

  • Nicolas Rossignol : "Tout le monde chante est gérée comme une entreprise"
    Nicolas Rossignol : "Tout le monde chante est gérée comme une entreprise" Pa. D. S.
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Propos recueillis par Paulo Dos Santos

Entretien. Nicolas Rossignol, le président bénévole de « Tout le monde chante contre le cancer » a profité du traditionnel rendez-vous avec les différents partenaires pour rappeler les missions de l’association. Et pour tordre également le cou à une rumeur qui voudrait que les deux concerts estivaux partent sous d’autres cieux.

À quelques semaines de Noël, comment se porte l’association ?

Pour nous, c’est une période très chargée car les bénévoles et les salariés préparent activement les cadeaux pour tous les hôpitaux. Sur les 1 000 actions réalisées tout au long de l’année, certaines personnes n’en connaissent principalement que trois : le gala en été et les concerts au Casino de Paris et à l’Olympia.

C’est pour cette raison que vous avez invité les partenaires à un rendez-vous informatif ?

Tout à fait. Depuis neuf ans que l’association existe, nous avons montré que nous maîtrisions le savoir-faire. Notre seul souci, c’est de le faire savoir ! Des gens nous donnent de l’argent pour nos missions et, en retour, nous leur devons des comptes. « Tout le monde chante... » est géré comme une entreprise. Et de ce côté-là, nous n’avons rien à nous reprocher puisqu’il existe une bonne gestion. Nous ne sommes par exemple qu’à 2,7 % de fonctionnement alors qu’une association caritative se situe en général entre 7 et 20 %. C’est un état d’esprit et c’est surtout le cœur de tout.

Cela veut donc dire que l’association est pérenne.

Mieux, j’ai demandé à chaque membre du conseil d’administration de former un jeune de moins de 30 ans afin de pallier tout départ.

Souhaitez-vous prendre du recul ?

Pas du recul mais de la hauteur. Depuis début octobre, Aurélie Dufourmantelle, qui était salariée depuis trois ans à Paris, est déléguée générale de l’association. Plus encore qu’hier, nous passons d’un fonctionnement amateur à celui bien plus professionnel. Du coup, j’ai les coudées franches pour voir plus loin. Comment faire évoluer l’association à Villefranche ? Comment faire plus de choses ? C’est plus facile aujourd’hui de prendre le temps de la réflexion.

Après les 10 ans, reverra-t-on le gala d’été à Villefranche ?

La rumeur est tenace. Le gala restera à Villefranche. Il a été annoncé à Paris, maintenant à Toulouse... Il n’en est rien.

Justement, qu’avez-vous prévu pour célébrer les 10 ans ?

Nous allons l’étirer durant une année car la 10e édition, les 3 et 4 juillet 2015, n’est que la 9e année du gala. Une chose est sûre : nous ne mettrons pas plus d’argent, que ce soit pour la communication ou les paillettes. L’idée est de faire revenir les figures emblématiques comme Francis Cabrel et Michel Jonasz ; et nous avons pensé également à ceux qui montent sur scène à Paris mais qui ne sont jamais venus en Aveyron : Yannick Noah, Christophe Maé, Patrick Bruel... Après, comme les artistes viennent gratuitement, nous sommes tributaires de leurs dates de tournée. Ensuite, nous poursuivrons par une grande fête parisienne à Noël, sans oublier notre rôle dans les hôpitaux. Et nous conclurons cet anniversaire en juillet 2016 avec différentes animations autour du gala.

Avant tout cela, l’association organise le traditionnel concert au Casino de Paris.

Il se déroule le 15 décembre et pour la première fois il sera télévisé par les caméras de M6 et retransmis sur la chaîne W9 avec une émission spéciale.

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