Vol de plaques : un couple d'Aubinois voit rouge

Dans la rubrique «Ça n’arrive pas qu’aux autres», voici l’histoire un peu cocasse survenue à l’Aubinois Jean-Louis Alonso et son épouse, lequel Jean-Louis brille plus souvent sur les terrains de pétanque d’ici et d’ailleurs que dans la chronique «On vit une époque formidable». On se souvient de ce tracteur soit-disant flashé par un radar fixe à une vitesse telle qu’elle faisait plutôt penser aux performances d’une formule 1. On se rappelle également la difficulté éprouvé par le propriétaire de l'engin agricole pour prouver sa bonne foi.  

Flashé dans le Haut-Rhin

Ce n’est pas tout à fait la même chose qui est arrivée à notre couple aubinois, mais l’esprit est le même. Jean-Louis Alonso et son épouse Claudie sont propriétaires de deux véhicules automobiles : l’un de marque Renault Twingo, pour madame, le second, de marque Ford pour monsieur. Au mois de septembre dernier arrive dans la boîte à lettre du couple, une contravention concernant leur véhicule Ford. Son montant est de 45€ et vaut à son propriétaire «contrevenant» un point de retrait sur son permis de conduire. Le motif: excès de vitesse relevé par un radar fixe, dans le département du Haut-Rhin.

Surpris, le couple qui ne s’est jamais rendu dans ce coin de France se rend alors au commissariat de Decazeville afin de porter plainte pour usurpation de plaque d’immatriculation. Quelque temps plus tard, après une enquête rapidement et rondement menée, l’officier de police qui les avait auditionnés, les rassure. La photo du véhicule flashé, une C1 Citroën, les disculpe totalement. La contravention est aussitôt annulée et le point restitué. Échaudé par cette expérience Jean-Louis Alonso a préféré toutefois changer de plaque d’immatriculation.

Bis in idem ?

L’histoire aurait pu en rester là, mais voilà que tout récemment, le 10 novembre précisément, arrive un autre avis de contravention d’un montant de 60€, cette fois, pour un stationnement gênant en Seine-Saint-Denis. Le PV ne concerne pas cette fois le véhicule Ford de monsieur, mais la Renault Twingo de madame."Depuis deux ans et demi que j’ai cette Twingo, explique Claudie, je n’ai jamais été plus loin que Rodez, et le compteur affiche péniblement 8 000 km. C'est peut-être une erreur mais nous sommes certains d’être une nouvelle fois victimes d’une usurpation de plaques." 

Une certitude pour Jean-Louis et Claudie qui attendent désormais le courrier du tribunal de Police de Montreuil à qui ils ont adressé une lettre pour contester l'amende et tenter de faire la lumière sur cette nouvelle affaire. Reste qu'à ce jour, le couple n'est pas décidé à changer une nouvelle fois d'immatriculations. "Quoi qu’il arrive, conclut Claudie Alonso, il n’est pas question que je change mes plaques, ce sont celles attribuées à mon véhicule, et je tiens à conserver cette immatriculation !"