Neige et verglas sur les routes: le coût de la viabilité hivernale

  • Les services du conseil général (comme ceux de l'Etat) sont déjà prêts à intervenir en cas d'intempéries hivernales.
    Les services du conseil général (comme ceux de l'Etat) sont déjà prêts à intervenir en cas d'intempéries hivernales. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Que ce soit le Département ou l’État, les services des routes sont d’ores et déjà sur le pied de guerre pour assurer la sécurité des automobilistes face à la neige et au verglas.

Contraignante tant par son coût que par la mise en œuvre des moyens matériels et humains qu’elle impose, la viabilité hivernale consiste à rendre plus sûres les routes aveyronnaises sous le verglas et la neige. Et tous ceux qui naviguent d’un département à un autre sauront reconnaître que l’Aveyron a valeur d’exemple en la matière: rapidité et efficacité sont les deux maîtres mots de la «mise au noir» des chaussées,

Pour le conseil général de l’Aveyron, le coût de la viabilité hivernale varie selon la rigueur de l’hiver, hors main-d’œuvre, entre 1,1 et 2,2 M d'euros et de 1,7  à 4 M d'euros avec la main-d’œuvre. Le coût varie également dans un ordre de grandeur de 1 à 10 selon le niveau de service recherché. Ainsi, pour le dernier hiver 2013-2014 il s’est établi à: 1361 par km pour le réseau principal traité en niveau de service D1, et 164 par km pour le réseau secondaire traité en niveau de service D2. Les fourchettes de coûts varient entre 1000 et 2300 du kilomètre pour le réseau principal, et entre 100 et 280 pour le réseau secondaire (les voies sont moins larges et les passages moins fréquents).

Côté département

6000 km de routes (voies principales et secondaires) à traiter.

38 centres d’exploitation mobilisés.

240 chauffeurs sollicités, ainsi que 20 cadres et 55 chefs d’astreinte. À tour de rôle, parmi ces personnels, 98 d’entre eux sont placés en astreinte 24heures sur 24 durant les quatre mois d’hiver.

60 saleuses montées sur les camions qui sont utilisées comme pousseurs et reçoivent soit une étrave, soit une lame (80 unités en service), selon l’épaisseur de la neige.

4 fraiseuses à neige permettant d’ouvrir les routes fermées par des congères en projetant la neige sur les accotements.

36 contrats sont passés chaque année avec des entreprises privées qui viennent renforcer les moyens du Département sur les routes secondaires.

5000 tonnes, c’est le volume de sel utilisé en moyenne chaque saison par le conseil général. Durant les «gros hivers», ce sont jusqu’à 8000 tonnes qui sont répandues sur les chaussées.

720 interventions pour la neige (576 pour le verglas) ont été pratiquées l’hiver dernier.

Côté état

74 km de RN88 à viabiliser.

23 agents de la Dirso en Aveyron.

4 camions équipés pour saler et déneiger, dont un à quatre roues motrices.

400 tonnes de sel sont utilisées en moyenne chaque année sur la RN88.

700 tonnes sont stockées en Aveyron: 500 à Baraqueville, 200 à Laissac.

1504 heures de travail au service de la viabilité hivernale ont été effectuées par les agents l’hiver dernier en Aveyron.

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