Neige et verglas sur les routes: le coût de la viabilité hivernale
Que ce soit le Département ou l’État, les services des routes sont d’ores et déjà sur le pied de guerre pour assurer la sécurité des automobilistes face à la neige et au verglas.
Contraignante tant par son coût que par la mise en œuvre des moyens matériels et humains qu’elle impose, la viabilité hivernale consiste à rendre plus sûres les routes aveyronnaises sous le verglas et la neige. Et tous ceux qui naviguent d’un département à un autre sauront reconnaître que l’Aveyron a valeur d’exemple en la matière: rapidité et efficacité sont les deux maîtres mots de la «mise au noir» des chaussées,
Pour le conseil général de l’Aveyron, le coût de la viabilité hivernale varie selon la rigueur de l’hiver, hors main-d’œuvre, entre 1,1 et 2,2 M d'euros
Côté département
6
60 saleuses montées sur les camions qui sont utilisées comme pousseurs et reçoivent soit une étrave, soit une lame (80 unités en service), selon l’épaisseur de la neige.
4 fraiseuses à neige permettant d’ouvrir les routes fermées par des congères en projetant la neige sur les accotements.
36 contrats sont passés chaque année avec des entreprises privées qui viennent renforcer les moyens du Département sur les routes secondaires.
Côté état
74 km de RN88 à viabiliser.
23 agents de la Dirso en Aveyron.
4 camions équipés pour saler et déneiger, dont un à quatre roues motrices.
400 tonnes de sel sont utilisées en moyenne chaque année sur la RN88.
700 tonnes sont stockées en Aveyron: 500 à Baraqueville, 200
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