La Banque alimentaire lance sa grande collecte

Comme un peu partout ailleurs en France, les bénévoles de la Banque alimentaire sont sur le front humanitaire, aujourd’hui et demain, en s’impliquant dans leur traditionnelle collecte. En Aveyron et en Lozère, 2 départements associés à l’opération, ce sont donc quelque 600 bénévoles qui vont planter deux jours durant leurs chariots à l’entrée de 70 points de vente, grandes surfaces et supérettes, dans l’espoir de remplir un maximum de chariots de denrées alimentaires. Parmi celles qui sont les plus attendues, on citera les conserves de légumes, de viande ou de poissons, mais aussi les légumes secs, le café et le sucre, la farine, et enfin les petits-déjeuners, le chocolat, les confitures, l’huile et le lait.

66 tonnes collectées l'an passé

Il faut savoir qu’en Aveyron et en Lozère, cette collecte a permis d’engranger l’an dernier 66 tonnes de denrées, soit 2% de mieux qu’en 2012! Et sur ces 66 tonnes, près de la moitié (26 tonnes) a été collectée sur la seule agglomération ruthénoise. Le président de l’antenne aveyronnaise, Claude Plenecassagnes, compte donc sur une quantité collectée au moins équivalente cette année. Soit de quoi constituer un tiers environ des 245 tonnes qui transitent par Rodez. Sachant que les deux autres tiers proviennent pour moitié des surplus de l’Union européenne d’une part, et, d’autre part, des produits fournis par l’agriculture et l’industrie agroalimentaire.

Aider plus de 600 familles

Les denrées seront ensuite distribuées tout au long de la campagne à plusieurs milliers de bénéficiaires. Ainsi l’an dernier, grâce à la Banque alimentaire, ce sont 1.600 familles qui ont pu être aidées, soit, au total, pas moins de 4.000 personnes. Selon les premiers éléments qui sont remontés vers les responsables de cette banque pas comme les autres, le nombre de bénéficiaires devrait être stable cette année, alors pourtant que la crise économique ne cesse de creuser les inégalités… En tout cas, insistait mercredi Claude Plenecassagnes, si cette stabilisation se confirmait, une progression même minime de la collecte pourrait "apporter une amélioration qualitative en orientant la générosité des Aveyronnais vers des denrées qui permettraient une distribution plus équilibrée".