Ferrand : « Un match d’hommes ! »

Le Roc reste sur trois rencontres sans victoires (nul à Montélimar, 27-27; défaites face à Montpellier II, 3121, et à Nice, 33-21). Êtes-vous un coprésident inquiet pour la suite?

Non, c’était prévisible. On est dans une poule 1 très compliquée. Il n’y a qu’à voir les résultats du week-end dernier avec notamment la victoire de Villefranche/Saône à Ajaccio (30-25). Tout le monde peut battre tout le monde. Maintenant, si on regarde dans le détail ces trois matches, il n’y a rien de grave. On sait qu’on est dans une phase complexe.

Vous n’êtes pas inquiet mais vous avez tout de même secoué vos troupes après Montpellier...

Oui, car j’ai demandé aux joueurs de ne pas baisser la tête, ce que j’ai senti ce soir-là. On peut perdre, ce n’est pas une honte. Mais il faut le faire avec les honneurs, en se battant.

Ne craignez-vous pas malgré tout que ces matches aient laissé des traces?

Un compétiteur n’aime pas perdre, d’accord. Maintenant, on doit remettre le bleu de chauffe. Mais il faut aussi se rappeler qu’on n’en est qu’à 7 journées sur 22. Et tout peut arriver cette saison. Il n’y a qu’à voir le classement avec quatre derniers qui sont à égalité. Rien n’est établi.

Les résultats récents peuvent-ils vous inciter à recruter d’ici la trêve? Ou à faire revenir un certain Gregory Pouget?

Pour Greg, on l’a toujours dit, la porte lui est ouverte. Ensuite, pour un recrutement avant la trêve, on n’en a pas les moyens. On a des besoins bien sûr. Mais y céder reviendrait à mettre le club en péril. Et puis, en interne, on a des ressources. C’est sûrement la saison où je suis le plus confiant. Maintenant, il peut y avoir des opportunités. Des joueurs reviennent vers nous et on écoute. Mais on n’ira pas à la pêche.

Ce soir, vous accueillez Ajaccio. Diriez-vous que c’est un vrai tournant de votre saison?

Un gros test oui. Mais pas un tournant car on n’est pas encore au milieu de la 1re phase. Mais on a tous les deux perdus la semaine dernière. On a chacun des choses à prouver. Ça s’annonce comme un match d’hommes! Avec Ajaccio, ça se passe toujours très bien mais il y a de l’engagement. Celui qui partira avec les trois points du succès se relancera. Mentalement et comptablement. 

À 18h30, à l’Amphi, le lever de rideau mettra à l’honneur les -18 ans garçons du Roc qui reçoivent Limoges pour le compte de la 8e journée du championnat de France.