Le Roc évite que cela se corse

  • À l’image de Robert, les Aveyronnais ont serré les dents pour signer ce 4e succès.
    À l’image de Robert, les Aveyronnais ont serré les dents pour signer ce 4e succès. Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Nationale 1, 8e journée. Sevrés de succès depuis trois matches, les Aveyronnais ont renoué avec la victoire, hier soir, en dominant une équipe d’Ajaccio provocatrice et parfois à la limite.

Olivier Ferrand avait prévenu dans nos colonnes, hier: le duel Roc-Ajaccio promettait d’être un «match d’hommes». Les quelque 700 spectateurs présents hier soir à l’Amphithéâtre ne lui donneront pas tort. Mais s’ils ont certes vu du handball, et parfois du très bon, ils ont aussi assisté au très mauvais côté du sport, entre les intimidations, les provocations et le «pétage de plomb» d’un des entraîneurs corses. À la fin, il y a bien eu le succès du Roc. Et après trois matches sans victoire, c’est bien tout ce qu’il faudra retenir dans les jours à venir à la lecture d’un classement plus en adéquation avec les ambitions. Le piètre spectacle des Insulaires, lui, est à rapidement jeter aux oubliettes. Ou à montrer et à classer à la rubrique «ce qu’il ne faut pas faire». La partie avait pourtant démarré dans une ambiance tout ce qu’il y a de plus normal. Mais alors que le score grimpait, et que les Aveyronnais géraient une avance acquise dès les premiers instants (6-2, 10e minute) et le festival du gardien Degeorges (8 arrêts en 10 minutes), le climat a commencé à se gâter

Et puis, il y eut la 40e minute...

Penalties tirés au niveau du visage des portiers locaux, provocations, la panoplie des parfaits visiteurs a commencé à se fissurer. Jusqu’à cette 40e minute: alors que deux jeunes supporters du Roc placés derrière le banc corse lançaient des allusions à la SNCM, compagnie maritime sponsor du GFCO Ajaccio, un des entraîneurs insulaires a subitement vu rouge. Jusqu’à vouloir escalader une balustrade pour monter dans les tribunes afin d’en découdre, avant d’être retenu par ses joueurs et le coprésident du Roc, Olivier Ferrand. Dix minutes plus tard, la tension était retombée et le bonhomme avait retrouvé sa place, tranquillement, sur le banc. Sans que le duo arbitral n’y trouve quelque chose à redire... Pas plus qu’au succès du Roc d’ailleurs qui, s’il n’aura pas toujours maîtrisé sa partie, aura au moins eu le mérite de ne pas se laisser emporter grâce notamment à un Aroca au diapason. Avec ce succès, il se relance et double Ajaccio avant la venue de Grenoble dans quinze jours.[SIG]maxime raynaud

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