Jonathan Lambert : « Je suis un peu chez moi à Rodez ! »

  • Jonathan Lambert présentera on spectacle jeudi 4 décembre à l'amphithéâtre de Rodez. Un one man show forcément décoiffant.
    Jonathan Lambert présentera on spectacle jeudi 4 décembre à l'amphithéâtre de Rodez. Un one man show forcément décoiffant.
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

Humour. Passionné par l’Aveyron et par Soulages, Jonathan Lambert viendra présenter son dernier spectacle Perruque sur la scène de l’Amphithéâtre jeudi soir. Un spectacle à l'image du garçon : décoiffant ! Rencontre. 

Touche- à-tout en télévision, s’essayant à tous les genres. Après avoir débuté sur France 2 en 1994 dans l’émission C’est tout Coffe avec Jean-Pierre Coffe, il est passé ensuite derrière la caméra en travaillant dans la société de production d’Arthur. Il y est resté jusqu’en 2000, œuvrant notamment comme journaliste-chroniqueur pour le magazine Exclusif sur TF1. Il a alors rejoint Comédie pour intervenir dans La grosse émission.

Aujourd’hui, Jonathan Lambert est un humoriste, acteur et animateur français, connu pour ses nombreux sketches sur France2 dans l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché. A Rodez, le 4 décembre, le Parisien de 41 ans grimé, costumé, transformé, démontré ses talents de caméléon et continue de surprendre par un sens aigu de l’observation. Avec son nouveau spectacle, il revient donc sur scène tel qu’il est : non pas lui-même mais plusieurs. Il propose ainsi de révisiter les personnages hors normes qu’il a créés.

Comment peut-on définir le spectacle que vous jouez ?

C’est un spectacle avec des cheveux ! L’idée était de prolonger l’aventure des personnages servis chez Ruquier. Hommes, femmes, vieux, jeunes, bons ou mauvais, de Christine Boutin à Youri Depardiov, en passant par Au- drey Pulvar, sans oublier le fameux Damien Baïzé, ces personnages déjantés sortent pour la première fois de la télé. Je ressentais une frustration à l’idée de me contenter de ce one shot. Je souhaitais ainsi faire revivre ces quelque 150 personnages. Ce spectacle «Perruques» est né de cette envie.

Pourquoi ne pas avoir choisi de rester chez Ruquier ?

C’était certes la solution de facilité mais aussi très risquée. Je ne voulais pas lasser, ni faire la saison de trop. Mon leitmotiv était de continuer sans s’ennuyer. Je voulais que cette chronique tous les samedis soirs soit un bon souvenir, pour moi bien sur mais également pour les spectateurs.

On a le sentiment justement d’une certaine méconnaissance de la part des spectateurs car vous n’avez pas fait que ça.

C’est vrai qu’on peut penser ça. Mais c’est la même chose pour un chanteur, dont on retient que certains succès, ou pour un comédien qu’on cloisonne seulement à un aspect de ses rôles ou à une partie de sa carrière. C’est la règle du jeu ! Mais je n’ai pas de problème particulier avec ça, je comprends, d’autant que c’est quand même cette émission qui m’a apporté le plus de visibilité. Donc, j’assume !

Assumez-vous aussi le fait que vous êtes un touche-à tout ?

(Sans hésitation) C’est une chance ! Je ne fais pas que de la télé mais aussi de la radio et de l’écriture. Ça a du sens, c’est cohérent. À partir du moment où on me laisse ma liberté, où je peux donner ma vision des choses, où je m’épanouis. Comme chez Ruquier, j’aime m’exprimer sans dénaturer ce que je suis...

Quelle est votre actualité ?

Ce spectacle «Perruques», une pièce de théâtre avec Richard Berry, un péplum humoristique en tournage pour M6 et deux films dont je ne peux rien dire. Et je ne m’interdis pas de passer rapidement à la réalisation.

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