Onet : levée du blocage à la Bosch

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Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Un blocage de plusieurs heures à l'usine aveyronnaise du groupe d'équipements automobiles allemand Bosch a été levé jeudi après-midi après l'obtention d'un accord salarial sur la revalorisation des salaires.

L'usine Bosch d'Onet-le-Château était totalement bloquée jeudi matin en raison d'un mouvement de grève portant sur la revalorisation des salaires. Toute la matinée, aucun camion de livraison n'est entré ni sorti du site employant actuellement 1600 salariés et quelque 250 intérimaires. Après plusieurs heures de négociations, au siège français de l'équipementier à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) les salariés ont finalement décidé de lever le blocage en début d'après-midi.

Résultat "décevant" pour la CGT

"L'accord propose une augmentation salariale de 1,9% en 2015 pour tous les non-cadres et 0,6% pour les cadres, ainsi qu'une prime exceptionnelle adossée à un intéressement de 600 euros par an", a expliqué le directeur du site d'Onet-le-Château, Olivier Pasquesoone. "C'est un résultat décevant", a regretté le délégué CGT Yannick Anglarès, estimant que les salariés avaient voté la reprise du travail "avec une grande frustration" et après le départ de deux des quatre syndicats de l'intersyndicale, la CFDT (11,5% du personnel) et la CFE-CGC (17,5%).

Amélioration de performance

La CGT (32%) et Sud (39%) étaient eux favorables au maintien de la grève. "On peut toujours demander plus mais, avec cet accord, on dépasse largement les 4% de hausse pour un ouvrier, en comptant les primes", a évalué M. Pasquesoone. Le directeur a ajouté que Bosch allait en plus investir à nouveau 30 millions d'euros sur le site en 2016, comme il l'avait fait pour un même montant à la suite de l'accord "d'amélioration de la performance industrielle" signé le 25 avril 2013.

Cette entente salariale avait été négociée après une grève de plusieurs jours quelques mois plus tôt, suscitée par la crainte de suppressions d'emplois, d'un gel des salaires et de la diminution des RTT. Le compromis de 2013, signé également par Sud et la CGT généralement opposés à ce genre d'accord de compétitivité, prévoyait des départs en préretraite et une modération salariale en échange de l'investissement destiné à garantir l'avenir du site jusqu'en 2018. La hausse de salaires avait ainsi été limitée à 0,6% en 2014. 

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