Nouvelle menace sur les ruches aveyronnaises

  • Le syndicat de l’Abeille de l’Aveyron et ses 535 adhérents, prêts a en découdre avec le coléoptère.
    Le syndicat de l’Abeille de l’Aveyron et ses 535 adhérents, prêts a en découdre avec le coléoptère.
  • Ce coléoptère originaire d’Afrique du Sud, a pénétré sur le sol américain en 1996 et a débarqué en Europe, par l’Italie donc, en septembre dernier.
    Ce coléoptère originaire d’Afrique du Sud, a pénétré sur le sol américain en 1996 et a débarqué en Europe, par l’Italie donc, en septembre dernier. Repro CP
Publié le
Centre Presse Aveyron

L'ennemi a un nom : Aethina tumida, un petit coléoptère arrivé en Italie cette année et attendu très bientôt en France. Particulièrement dévastateur, il représente la nouvelle menace pour les abeilles et les apiculteurs prêts à en découdre avec ce nouvel adversaire. "Il va falloir lutter contre ce prédateur de ruches jusqu’ici contenu hors des frontières européennes mais introduit dans le sud de l’Italie, dans la région de la Calabre", déplore Jérôme de Lescure, président du syndicat de l’Abeille de l’Aveyron et de ses 535 adhérents, prêts a en découdre avec le coléoptère. "Ce parasite représente un danger grave pour la santé des colonies d’abeilles mais aucun risque pour la santé publique au regard de la consommation de miel", poursuit-il, demandant aujourd'hui à ses adhérents de n'acheter en Italie, ni essaims ni reines. 

Ce coléoptère originaire d’Afrique du Sud, a pénétré sur le sol américain en 1996 et a débarqué en Europe, par l’Italie donc, en septembre dernier.
Ce coléoptère originaire d’Afrique du Sud, a pénétré sur le sol américain en 1996 et a débarqué en Europe, par l’Italie donc, en septembre dernier. Repro CP

Squatteur indélicat

Ce coléoptère originaire d’Afrique du Sud, a pénétré sur le sol américain en 1996 et a débarqué en Europe, par l’Italie donc, en septembre dernier. S’attaquant aux ruches, l’Aethina tumida pond ses œufs en été sur des cadres de pollen ou des détritus de fond de ruche. Sa chenille se nourrit ensuite de pollen et migre au bout de deux semaines à l’extérieur de la ruche pour s’enfoncer dans le sol. Un fléau d'autant plus problématique pour les apiculteurs que les moyens de lutte sont à ce jour très limités.

Le frelon asiatique continue sa conquête

La menace de cette petite chenille audacieuse ne fait pas oublier le frelon asiatique, arrivé par le bassin aquitain, et toujours aussi présent sur le territoire. "Il y a une grosse pression actuellement. Sa progression se poursuit d’environ 100 km par an, le frelon étant présent sur 50% du territoire métropolitain, majoritairement dans le Sud-Ouest". De fait, la campagne de sensibilisation via le bulletin d’information s’avère plus que nécessaire aujourd’hui pour le syndicat aveyronnais.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?