9e journée. En déplacement samedi soir (20 heures) chez la réserve de leur futur adversaire en Coupe de France, les Aveyronnais enchaîneront le week-end suivant par la réception de Grenoble avant une trêve d’un mois. L’objectif est clair : deux succès pour partir en vacances libéré.
«Les matches les uns après les autres», dit la banalité. Mais pas le Roc qui a décidé d’envisager les deux prochaines rencontres de manière globale. Le déplacement sur le parquet de Saint-Raphaël II, ce soir (20 heures), et la réception de Grenoble samedi prochain, constituent en effet les deux dernières sorties des Aveyronnais avant une trêve des confiseurs d’un mois. Et pour un Roc ce matin en 5e position, deux ultimes succès avant Noël pourraient signifier beaucoup.
«Avec deux victoires avant les vacances, on peut gagner énormément, ,se projette ainsi l’entraîneur Milenko Kojic. Déjà, on éviterait de travailler dans la panique.» Si le meilleur des scénarios se réalisait, Simon et ses partenaires gagneraient un brin de tranquillité. Et dans une poule 1 aussi serrée, cela peut valoir cher.
Au banc de jouer ?
Mais avant de tirer des plans sur la comète, le Roc doit déjà faire le métier sur le parquet, dès ce soir. Revigoré par son succès sur Ajaccio la semaine dernière (32-26), après trois matches sans victoire, il semble avoir les cartes en mains face à la réserve de son futur adversaire en 16es de finale de Coupe de France. Actuelle 8e, l’équipe varoise-qui pourrait être renforcée, la D1 ne jouant pas ce week-end- affiche la plus mauvaise défense du groupe et reste sur deux lourds revers chez elle (36-28 contre Limoges, 40-29 contre Martigues).
Comme en convient Kojic, ce déplacement paraît bien plus abordable que les précédents à Nice, Montélimar ou Limoges. Si tant est que le Roc se resserre défensivement, «la clé» selon son coach. Et qu’il surmonte la fatigue alors que des cadres (Cham, Marusic, Robert) commencent à tirer la langue. Pour le technicien bosnien, une partie de la solution est toute trouvée: le banc. "Cette semaine, j’ai réveillé certains qui ne jouent pas trop mais ne font pas assez pour changer cela, rapporte-t-il. On a besoin de rotations. Mais il faut que ceux-là fassent plus, qu’ils poussent derrière." Avant la trêve, et alors que Brevel (pied) et Philoreau (épaule) sont forfaits, les Ristic, Bonicel ou Miloradovic ont peut-être une belle carte à jouer. Comme le Roc.
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