Indemnité, voiture de fonction, vélo: Lepaon rétablit "quelques vérités"

  • Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, le 12 mars 2014
    Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, le 12 mars 2014 AFP/Archives - Pierre Andrieu
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Centre Presse Aveyron

Prime de départ, salaire, vacances en Corse, vélos: le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon, sur la sellette à cause de son train de vie, a rétabli "quelques vérités" devant les dirigeants de la centrale la semaine dernière, dans une intervention dont l'AFP a obtenu copie mardi.

Devant la commission exécutive réunie le 9 décembre, le secrétaire général s'est expliqué sur les révélations et rumeurs le concernant.

En premier lieu, Thierry Lepaon a regretté "la campagne de presse", qui vise "de façon violente" sa personne.

"Cette campagne échappe d'évidence à ses propres initiateurs internes, qui continuent toutefois à l'alimenter par des rumeurs", a-t-il poursuivi.

Selon lui, "le but est de faire mettre un genou à terre à la CGT dans une période cruciale pour les salariés et les citoyens".

Afin de répondre aux "rumeurs les plus folles", le secrétaire général s'est appliqué à "rétablir quelques vérités", dont le versement de la fameuse prime (31.000 euros selon la presse), qui a suscité l'indignation, après les révélations sur des travaux dans son appartement de fonction et son bureau.

"Cette indemnité déclarée s'élève exactement à 26.650 euros" et son versement a été décidé par "les camarades du comité régional" de Normandie, a dit M. Lepaon, expliquant qu'il s'agissait d'une prime de départ, versée "puisqu'il a démissionné du comité régional pour arriver à la confédération".

Son salaire actuel "est de 4.000 euros nets par mois avec un 13e mois". La confédération avait fixé initialement un salaire de 5.200 euros, que M. Lepaon a jugé "trop élevé pour un secrétaire général de la CGT": "j'ai donc demandé qu'il soit ramené à 4.000 euros".

En outre, il souligne que la confédération lui a acheté une voiture de fonction: "Nous pensions initialement que je ferais les allers et retours en Normandie avec cette voiture". En réalité, "c’était impossible pour des raisons de sécurité, compte tenu de mes amplitudes de travail pendant la semaine. Cette voiture fait partie du parc confédéral".

D'autres "rumeurs qui circulent" ont été balayées par M. Lepaon, comme des vélos achetés par la CGT ou des vacances qui auraient été réglées par la centrale.

En revanche, le numéro un n'évoque pas les travaux dans son appartement et son bureau sur lesquels il s'était déjà exprimé publiquement.

Source : AFP

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