Les sex’ixties de Bikini Machine
Pile à l’heure. C’est du moins ce que disent les Bikini Machine, combo électrique versé dans l’adoration sans bornes des années soixante au fond du garage rock et du disco suintant de sensualité qui en découla. Bikini Machine, resté cinq ans sans faire un album de compos, n’est pourtant pas resté inactif durant ce temps, bien au contraire. Quand ils ne rodaient pas avec Didier Wampas sur les hauteurs de Campuac, ils ont sorti les deux années dernières deux disques plein de jus où ils nous baladaient avec style et sueur dans une party à la Peter Sellers peuplée de créatures psychédéliques, se changeant les instruments comme si c’était des starlettes énamourées. Sans oublier le temps où nos amis reprenaient à leur façon des titres de Dutronc ou de Nino Ferrer. Oh, hé, hein bon.
Grand trémoussement
Enfin le voilà, cet album perso, pile à l’heure mais on ne regardera pas sa montre, tellement que dès les premiers accords de Stop all jerks, déjà musique de pub à la téloche, on aura envie de se remuer le squelette. De forts parfums nous viennent d’une cinquantaine d’années en arrière, c’est fête, c’est party time, les filles ont ressorti leurs robes les plus flashy, entre fluo et métal, les types se sont laissé pousser les tifs et les pattes, et allez hop, envoyez les spots, le Grand trémoussement commence.
Quatre premiers morceaux chauds et sensuels qui nous font tanguer comme un océan d’amour, empli jusqu’à la garde d’essences soul, rock et disco, et avec Bikini Machine, on se rend compte combien les sixties, c’est sexy. Je sais bien, vu que c’est la décennie qui m’a vu voir le jour. Mais là, en l’occurrence, c’est la nuit, les boules à facettes et l’euphorie d’une danse servie à grands coups de guitares et de chœurs. Le garage est full et de toutes les couleurs.
Carrossée comme une Bugatti
Bikini Machine lâche la grande secouance sur un Watcha gonna do digne d’un «
Move all jerks !

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