Raf-Pontet : une victoire pour des vacances

La magie de Noël va-t-elle frapper les footballeurs du Rodez Aveyron football avec un peu d'avance. Rien n'est moins sûr. Une victoire sur le terrain du Pontet, samedi soir (18 heures), là où seul Montpellier II s’est imposé cette saison, signifierait bien plus qu’un retour dans le top 10 du championnat, ou même qu’une confirmation du renouveau. S'ils venaient à s'imposer, les hommes de Franck Plenecassagne y gagneraient tout simplement quatre jours de vacances supplémentaires, parole d'entraîneur. Un cadeau qui permettrait à Mayaha et consorts de reprendre l’entraînement le 2 janvier et non plus le 29 décembre comme prévu. 

Confiance nouvelle

La récompense, «carotte» mise au bout du challenge de remporter 2 des 4 derniers matches avant la trêve, a, peut-être, de quoi faire sourire. Mais elle a surtout le mérite de motiver, un peu plus, les Ruthénois. Car rien ne dit que le Raf en serait là sans cette perspective réjouissante. Samedi dernier, face à Sète (3-2), et dans le prolongement du nul chez le dauphin Marignane (1-1), il a à nouveau montré un visage séduisant, ou attendu compte tenu de ses qualités. En lumière, Suarez (1 but), Guerbert (1 but, 1 passe décisive), Coupin (1 but) ou Ouadah (1 passe décisive) ont mis en exergue le mieux général.

Une amélioration visible et logique comme une conséquence d’une confiance nouvelle après plus de trois mois de disette et de série noire (4 défaites, 2 nuls). «On est à nouveau sur une bonne dynamique, autant dans l’état d’esprit que dans le contenu, constate d’ailleurs l’entraîneur. Mais on doit surfer sur cette vague pour ne pas remettre la tête sous l’eau. On l’a assez eue.» Assez en effet pour savoir que chaque match est un recommencement dans un championnat où aucune équipe, exception faite de Grenoble, ne surnage. D’ailleurs, Le Pontet et ses joueurs venus des niveaux supérieurs -Assoumani (ex-Montpellier, Leeds ou équipes de France U17 et U19), Clément (ex-Cannes, Paris FC ou Nîmes), Roufosse (ex-Évian, Arles-Avignon ou Paris FC), etc.- devraient rapidement le rappeler aux Aveyronnais. Les très bonnes vacances ont un prix, et un seul: celui de la victoire.