Valls: la société doit réagir face au terrorisme qui n'a jamais été aussi grand

  • Le Premier ministre Manuel Valls s'exprime à Rennes le 19 décembre 2014
    Le Premier ministre Manuel Valls s'exprime à Rennes le 19 décembre 2014 AFP/Archives - Damien Meyer
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Centre Presse Aveyron

"Jamais nous n'avons connu un aussi grand danger en matière de terrorisme", a estimé le Premier ministre Manuel Valls à Montpellier lundi, appelant la société à "réagir" face au phénomène des jeunes qui se sentent "impliqués" par le jihad.

"Nous avons plus d’un millier d’individus concernés par le jihad en Syrie ou en Irak, plus de 300 sont là bas, 56 ou 57 sont morts sur place, ça montre le degré d’implication", a poursuivi M. Valls: "Beaucoup y sont allés, beaucoup veulent y aller, beaucoup en sont heureusement revenus. Cela doit interpeller la société française".

"Toute la société doit réagir, quand on a plus d’un millier d'individus, Français ou citoyens résidant en France, qui se sentent impliqués par ce phénomène", a encore ajouté le Premier ministre lors de la visite d'un commissariat.

Évoquant l'acte commis à Joué-lès-Tours par un jeune homme qui a blessé trois policiers au cri de "Allah Akbar" avant de se faire tuerr, M. Valls a jugé que les policiers avaient réagi "comme il fallait".

"Ils sont le bouclier face à toutes les formes d’insécurité que nous pouvons connaître, y compris (face) à celles, même s’il faut bien sûr préciser dans le cadre de l’enquête, qui peuvent être menées dans le cadre d’actions terroristes", a poursuivi le Premier ministre.

"Nous appelons à la vigilance toutes celles et tous ceux qui sont en uniforme – policiers, gendarmes, policiers municipaux, sapeurs pompiers. Ils nous protègent, mais eux aussi doivent se protéger", a-t-il encore ajouté.

"Ce qui nous inquiète, ce sont les phénomènes de très grande radicalisation, très rapide. C’est peut être le cas pour ce garçon qui a agi comme vous le savez à Joué-lès-Tours, qui a perdu la vie, parce qu'il fallait que les policiers réagissent, sinon c’était leur propre vie qui était en jeu. Face à ces phénomènes de radicalisation rapide, souvent sur Internet, il faut que nous aidions" les familles, a encore poursuivi M. Valls, citant également le cas de la ville de Lunel, située entre Montpellier et Nîmes, d'où sont originaires une douzaine de jeunes gens partis pour la Syrie --où cinq auraient été tués.

Source : AFP

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