Deux personnes brièvement prises en otage dans une Poste de Colombes

  • L'homme qui retenait deux otages dans un bureau de poste de Colombes est arrêté par la police, le 16 janvier 2015
    L'homme qui retenait deux otages dans un bureau de poste de Colombes est arrêté par la police, le 16 janvier 2015 AFP - Thomas Samson
  • L'homme qui retenait deux otages dans un bureau de poste de Colombes est arrêté par la police, le 16 janvier 2015
    L'homme qui retenait deux otages dans un bureau de poste de Colombes est arrêté par la police, le 16 janvier 2015 AFP - Thomas Samson
  • Prise d'otages à Colombes
    Prise d'otages à Colombes AFP - P.Deré/A.Bommenel
Publié le
Centre Presse Aveyron

Un homme de 30 ans équipé d'une arme factice a retenu vendredi à la mi-journée pendant près de deux heures deux personnes en otage dans un bureau de poste de Colombes (Hauts-de-Seine) avant de se rendre, a-t-on appris de sources concordantes.

L'homme, équipé d'une "arme de poing factice", n'avait "aucune revendication terroriste", ont affirmé des sources policière et proche de l'enquête.

Ce délinquant de droit commun âgé de 30 ans, connu pour de "petits délits", s'est rendu de lui-même peu avant 14H30. Les otages ont été libérés sains et saufs.

Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire des Hauts-de-Seine, saisie de l'enquête. Il doit subir un examen psychologique, selon une source proche de l'enquête.

Revendications personnelles, acte d'un déséquilibré? Les enquêteurs écartent en tout cas tout lien avec les attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière en région parisienne, mais également l'hypothèse d'un vol à main armée qui aurait mal tourné.

"Il n'y a pas eu d'assaut", avait auparavant expliqué une source policière. Les deux otages, deux employés de La Poste, sont sortis "choqués mais pas blessés".

La Brigade de recherches et d'intervention (BRI) de la PJ parisienne et les policiers d'élite du Raid avaient été déployés en nombre sur place. Aucun coup de feu n'a été tiré.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme est entré seul dans le bureau de poste vers 12H30 et plusieurs clients ont pu s'enfuir.

"Cinq personnes ont fui par l'arrière du bâtiment", a expliqué une source.

Retenant deux otages, il a lui-même appelé police-secours en clamant être lourdement armé, de grenades et kalachnikov et en tenant des propos incohérents.

"Il était légèrement alcoolisé et semble avoir des problèmes psychologiques. Il n'a pas réclamé d'argent, ce n'est pas un braquage. Il voulait voir son médecin, une ambulance", a rapporté l'une des sources.

"Cela n'a rien à voir avec les attaques de Charlie Hebdo", a commenté une troisième source.

"Il y a eu un mouvement de panique quand l'individu est entré, il avait un comportement étrange", a relevé sur place le député (PS) des Hauts-de-Seine Alexis Bachelay. Une arme était visiblement "dissimulée sous son bras, les personnes ne l'ont pas vue tout de suite, mais une personne à l'intérieur a pu donner l'alerte", a-t-il ajouté.

Les témoins de la scène "ont été traumatisés en raison du contexte actuel", a commenté l'élu. "Il avait un gros sac, ce qui a ajouté à leur angoisse."

Une foule compacte de badauds a été tenue à l'écart derrière un périmètre de sécurité mis en place à 200 mètres des lieux, survolés par un hélicoptère de la Sécurité civile, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une dizaine de camions des secours se trouvaient sur place prêts à intervenir. La circulation des voitures et du tramway a été interrompue à proximité.

Source : AFP

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