Gambardella: cet après-midi le Raf veut refaire le coup de l'an passé

  • Calvel (debout, à droite): "Ce groupe a davantage de qualités" que le précédent.
    Calvel (debout, à droite): "Ce groupe a davantage de qualités" que le précédent. José A. Torres
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Maxime Raynaud

64es de finale. Parvenu pour  la première fois de son histoire jusqu’en 16es de finale la saison passée, le Raf se verrait bien refaire le coup. Emmené par huit joueurs de cette épopée, il reçoit Béziers, cet après-midi (14h30), au Louis-Polonia. 

Stéphane Calvel a encore un peu de mal à l’avouer. Il veut "prendre les matches les uns après les autres", confie-t-il à peine. Mais en le poussant un peu, l’entraîneur des U19 du Rodez Aveyron football le concède: "Ce qu’on a fait l’an dernier, c’est devenu un objectif, au moins pour moi." À la simple évocation de la coupe Gambardella, difficile en effet de ne pas repenser à l’épopée 2014 achevée pour la première fois de l’histoire du club en 16es de finale face à Évian Thonon Gaillard (3-1). Y repenser, c’est vouloir y goûter à nouveau. Et le Raf ne s’en cache donc - presque - pas. Surtout que certains signes y font immanquablement référence. "Comme l’an dernier, on s’est toujours déplacé. Jusqu’aux 64es de finale" , sourit l’ex-attaquant du Raf époque D2 et Michel Poisson. "Mais il ne faut pas brûler les étapes", s’empresse-t-il de renchérir. Car le bonhomme sait bien que la réception de Béziers, formation de l’élite (National) soit un étage au-dessus de son équipe, ne sera pas non plus une partie de plaisir. Quand bien même les Biterrois "galèrent" à l’avant-dernière place de leur groupe, avec 10 défaites en 14 rencontres.

La première après... la première

Pour autant, un an après les Bala Fofana, Tom Bobek ou Jérémy Fabre, le Raf nouvelle version semble être, lui aussi, bien armé. "Il reste huit joueurs de cette aventure dont 4 sont titulaires. C’est un avantage en terme d’expérience, de gestion, note Calvel, qui n’a rien perdu de son débit mitraillette. Et puis, ce groupe a davantage de qualités techniques et mentales." Coincée comme ses devancières entre les seniors - la réserve et la "III" -, qui récupèrent les joueurs 2e année, et le championnat Honneur Ligue, pour faire grandir les 1re année, cette génération 1996-97 porte de surcroît un héritage pas si léger: celui d’être la première après... la première à avoir atteint les 16es de finale. Pas de quoi inhiber les jeunes "sang et or", à entendre Calvel. Au contraire. "Ceux qui ont vécu l’aventure l’an dernier en parlent aux “nouveaux”. Ils leur disent que c’est à connaître. Et ils y sont très attentifs. Ils ont envie."  Avant de se reprendre à rêver, les Ruthénois ont encore, au moins, un match à livrer, cet après-midi. "Ensuite, ce sera du bonus".

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