Football (D1 Féminines). Après un premier quart d’heure encourageant, Rodez a littéralement craqué. Et n’a rien pu faire face au talent offensif des Montpelliéraines.
Si lors du match aller, les Ruthénoises avaient tenu tête à Montpellier (0-0), il n’y a pas eu photo cette fois. Rodez n’a existé qu’une petite vingtaine de minutes puis n’a rien pu faire face à un adversaire d’un tout autre calibre... Le score final est donc des plus logiques. Nicolas Bach et ses protégéesont-ils des regrets à nourrir de cette rencontre ?
Quelques-uns, oui. Comme le manque d’efficacité devant le but à l’image d’un face à face manqué par Anaïs Ribeyra (11e), ou encore l’agressivité et la rigueur perdues en deuxième période. Certes, le score était déjà de 2-0 en faveur des Héraultaises mais les Ruthénoises n’ont jamais été en mesure de remonter cet écart. Non, les jambes n’y étaient pas tout simplement. Il faut dire que durant plus d’une heure, Lespinasse et ses coéquipières de la défense n’ont cessé de courir après le ballon.
Et face à des joueuses telles que l’internationale suédoise Sofia Jakobsson, à la conclusion du premier but sur un centre en retrait (35e), ou bien Sandie Toletti, qui a régalé le public d’un coup franc direct magistral (73e), cela ne pardonne pas. Bref, hier après-midi sous le froid glacial de Paul-Lignon, il y avait une classe d’écart entre Rodez et Montpellier. Comme c’est tout le temps le cas dans un championnat encore trop disparate...
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