Lutte contre le terrorisme : les annonces de Manuel Valls

  • Le premier ministre Manuel Valls a détaillé aujourd'hui les mesures que le gouvernement compte prendre pour lutter contre le terrorisme.
    Le premier ministre Manuel Valls a détaillé aujourd'hui les mesures que le gouvernement compte prendre pour lutter contre le terrorisme. AFP
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Centre Presse Aveyron

Deux semaines après les attaques de Paris et Montrouge, le premier ministre Manuel Valls a détaillé aujourd'hui les mesures que le gouvernement compte prendre pour lutter contre le terrorisme.

Deux semaines après les attaques de Paris et Montrouge, le premier ministre Manuel Valls a détaillé aujourd'hui les mesures que le gouvernement compte prendre pour lutter contre le terrorisme.

Le projet de loi sur le renseignement sera présenté début mars au Parlement, a-t-il précisé.

Les mesures :

  • Création de 2680 emplois en trois ans pour mieux surveiller 3000 personnes

Le gouvernement français créera, au cours des trois prochaines années, 2680 emplois supplémentaires consacrés à la lutte contre le terrorisme, Le chef du gouvernement a précisé que sur ce total, 1 400 emplois nouveaux seraient créés au ministère de l'Intérieur (dont 540 en 2015), 950 au ministère de la Justice, 250 au ministère de la Défense et 80 au ministère des Finances.Création de 2680 emplois en trois ans pour mieux surveiller 3000 personnes qui doivent être surveillées dans le cadre de la lutte anti-terroriste.
 

  • Création d'un site internet visant à informer le grand public sur les moyens de lutter "contre l'embrigadement djihadiste"

Manuel Valls a annoncé mercredi la création d'un site internet visant à informer le grand public sur les moyens de lutter "contre l'embrigadement jihadiste".Pus généralement, "dans les 3 prochaines années, 60 millions d'euros vont être spécifiquement consacrés à la prévention de la radicalisation", a dit le chef du gouvernement.
 

  • Création de 60 aumoniers supplémentaires pour les prisons, s'ajoutant aux 182 existants

Manuel Valls a annoncé mercredi que "60 aumoniers supplémentaires" seraient recrutés pour les prisons, s'ajoutant aux 182 existants. Il a aussi annoncé la création de "cinq quartiers" dédiés au regroupement de personnes détenues radicalisées, sur le modèle d'une expérimentation qui se déroule actuellement à la prison de Fresnes,

  •  Création d'un fichier spécial de personnes condamnées pour terrorisme

     
  • «Réflexion transpartisane» sur la possibilité de créer une peine d'indignité nationale avec des propositions définitives dans un délai de six semaines. 


Manuel Valls a indiqué mercredi qu'il proposerait "une réflexion transpartisane" sur la réactivation de la peine d'indignité nationale et que des propositions "compatibles avec notre droit et nos valeurs" seraient présentées d'ici six semaines. "Je proposerai aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat qu'une réflexion transpartisane puisse être conduite, par exemple, par les présidents des Commissions des lois des deux assemblées, Jean-Jacques Urvoas (député PS) et Philippe Bas (sénateur UMP) pour examiner et formuler des propositions définitives dans un délai court de six semaines et totalement compatibles avec notre droit et nos valeurs", a dit le Premier ministre.
 

  • Le plan de renforcement de la "lutte contre le terrorisme" prévoit au total 425 millions d'euros
     

Le plan de renforcement de la "lutte contre le terrorisme" prévoit au total 425 millions d'euros de "crédits d'investissement, d'équipement et de fonctionnement (...) au cours des trois prochaines années", a annoncé mercredi Manuel Valls. Ces dépenses "seront compensées par des économies (...) sur l'ensemble du champ de la dépense publique, année après années", a précisé le Premier ministre. Le coût des mesures est évalué à 425 millions d'euros sur trois ans. Ces dépenses «seront compensées par des économies (...) sur l'ensemble du champ de la dépense publique, année après années», a précisé le premier ministre. Matignon a par ailleurs précisé à l'Agence France-Presse qu'en incluant les frais de personnels, l'enveloppe atteindrait quelque 735 millions d'euros sur trois ans.

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