En visioconférence depuis la prison de Rodez, Morad et Taoufik Laanizi, condamnés, le 28 novembre dernier, à 15 ans de réclusion pour «violences mortelles aggravées» ont demandé à la cour d’appel de Montpellier leur remise en liberté.
«J’ai pris quinze ans alors que je n’ai tué personne, et il y a des gens plus impliqués que moi qui sont dehors. J’ai l’impression que dans ce procès, il y a eu un arrangement. Le procès n’a pas été équitable, dès le début on a été les boucs émissaires avec mon frère», s'est défendu le premier.
Un argumentaire qui n'a pas porté, le parquet général s’opposant à cette demande de remise en liberté, en rappelant «le contexte de tensions et de menaces» . Leur avocat, MePhung, a insisté pour que ses clients puissent arriver libres à leur prochain procès, qui n’est pas encore fixé. Décision le 27 janvier.
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