Les Ruthénois arrachent le nul à Saint-Priest

Après son succès probant glané face à la réserve de Montpellier (2-0 il y a quinze jours), le Rodez Aveyron football avait la ferme intention de décrocher un deuxième signe extérieur de richesse cette saison, histoire de se rapprocher un peu plus des fortes têtes de la poule. Mais face à Saint-Priest, l’un des plus mauvais élèves de la classe (15e), les hommes de Franck Plenecassagne durent se contenter une nouvelle fois du partage des points. Le Raf reste sur une série positive de cinq matches sans défaite.

Le premier acte fut équilibré entre deux formations résolument tournées vers l’offensive malgré un terrain en piteux état. Les locaux se procurent la première occasion franche par l’intermédiaire de Hamdany qui buta devant un Rascle inspiré sur sa ligne. Il fallut attendre la vingt-cinquième minute pour voir les Rhuténois montrer le bout de leur nez. Mais Coupin en plein cœur de la surface enroula un peu trop sa frappe qui passa au-dessus de la barre. Une frappe timide des vingt mètres dans la foulée de Mahaya n’inquiéta pas le portier rhodanien. Puis plus rien pour les Aveyronnais qui remercièrent leur gardien peu avant la pause, lequel repoussa acrobatiquement une tête bien sentie du meneur Fernandez.

Au retour des vestiaires, alors que la neige redoubla sur le stade Joly, le Raf s’évertua bien à semer la zizanie dans la défense «jaune et rouge», mais ni ce diable de Coupin, ni Suarez ne parvinrent à trouver la lumière. Pire, les partenaires de Castanier, pourtant peu mis en danger, durent courber l’échine peu après l’heure de jeu sur un exploit individuel de Bouguerra. Après s’être offert un double contact devant la surface de vérité, il expédia une frappe lumineuse qui loba le pauvre Rascle, impuissant.

Derrière, les Ruthénois firent bien le siège de la moitié de terrain sanpriote, sans parvenir à égaliser. Même si le feu follet Mahaya rata l’immanquable à dix minutes de la sirène, enlevant trop sa frappe à bout portant de Martin. Heureusement pour eux, les hommes de Plenecassagne arrachèrent l’égalisation peu avant la fin, grâce à son duo d’entrants Lorthoir-Boutabout. Le premier offrant un caviar sur la tête du second. Coaching payant. Ouf!