Tribunal : peines de prison ferme pour clore le dossier «Pili pili»
Une enquête ouverte fin 2012, des interpellations en 2013 et 2014, et un procès en ce début d’année 2015. Jeudi, un important trafic de cocaïne -un dossier baptisé «Pili pili» par les gendarmes- qui se jouait entre l’île antillaise de Saint-Martin et Millau, via Montpellier, est arrivé à la barre du tribunal correctionnel de Rodez.
Lourd réquisitoire
Après avoir tenté de déterminer les responsabilités et le rôle de neuf des dix prévenus présents dans la salle d’audience, -dont les quatre placés en détention provisoire dans le cadre de l'affaire- avocats et magistrats, à l’image du président Denis Goumont et du substitut du procureur de la République, Antoine Wolff, ont donné la parole au parquet. Dans son réquisitoire, le procureur appelle des peines de prison ferme à l’encontre de tous les prévenus.
Contre les trois principaux mis en cause -le dealer millavois, son contact montpelliérain et le fournisseur saint-martinois-, il réclame cinq ans et un mandat de dépôt, six ans et sept ans. Ainsi que des amendes pour chacun de ces trois-là : 50 000
«C’est le réseau des copains»
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