Open d'Australie: Djokovic-Murray, des retrouvailles entre amis

  • Photomontage de l'Ecossais Andy Murray (g) et du Serbe Novak Djokovic, lors de leurs demi-finales respectives à l'Open d'Australie, le 30 janvier 2015
    Photomontage de l'Ecossais Andy Murray (g) et du Serbe Novak Djokovic, lors de leurs demi-finales respectives à l'Open d'Australie, le 30 janvier 2015 AFP - AFP
  • L'Ecossais Andy Murray à l'entraînement avec Amélie Mauresmo, le 30 janvier 2015 à Melbourne
    L'Ecossais Andy Murray à l'entraînement avec Amélie Mauresmo, le 30 janvier 2015 à Melbourne AFP - William West
  • Le Serbe Novak Djokovic à l'entraînement, le 31 janvier 2015 à Melbourne
    Le Serbe Novak Djokovic à l'entraînement, le 31 janvier 2015 à Melbourne AFP - Mal Fairclough
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Centre Presse Aveyron

Novak Djokovic et Andy Murray, amis en dehors des courts, se retrouvent en finale de l'Open d'Australie pour la troisième fois, dimanche à Melbourne (09h30) où leur saine rivalité est devenue un classique du tennis.

Le Serbe visera un quintuplé tandis que le Britannique espère enfin s'imposer dans l'hémisphère Sud, où il a échoué trois fois en finale, pour confirmer son retour au plus haut niveau.

Malgré les sorties de piste de Roger Federer au 3e tour et de Rafael Nadal en quarts, le public aura donc droit à un duel entre deux membres du "Big Four".

Pas forcément moins intéressant, car les styles assez similaires de Djokovic et Murray, avec un jeu offensif du fond du court et une défense en acier trempé, ont souvent fait des étincelles en Grand Chelem.

Cela tient peut-être aussi au fait qu'il se connaissent par cœur. Nés en 1987 à une semaine d'intervalle, Djokovic et Murray se fréquentent depuis les tournois de jeunes et s'apprécient.

"Nous avons de très bonnes relations. Et nos équipes s'entendent bien. Cela nous arrive assez souvent de nous taquiner", disait Djokovic vendredi en plaisantant sur l'accent écossais de Murray.

Les deux joueurs ont également en commun d'avoir longtemps vécu dans l'ombre de Federer et de Nadal, avant de s'en émanciper pour écrire une nouvelle page de l'histoire du tennis.

Tout a commencé en 2011 lors de leur première finale en Grand Chelem ensemble. C'était déjà à Melbourne et le Serbe s'était imposé, en trois sets, au début d'une année stratosphérique, achevée pour la première fois au sommet mondial, devant Nadal et Federer.

- Murray a cravaché -

Trois autres finales majeures ont suivi: à Melbourne en 2013 où "Nole" s'était encore imposé, ainsi qu'à l'US Open en 2012 et à Wimbledon 2013 où Murray avait triomphé.

Entre le sacre londonien du Britannique, le premier pour un joueur local depuis Fred Perry en 1936, et ce nouveau duel au soleil, de l'eau a coulé sous les ponts.

Djokovic a retrouvé le firmament, se parant d'une septième couronne majeure sur le gazon anglais en juillet, alors que Murray, opéré du dos en septembre 2013, a dû cravacher pour retrouver la pleine possession de ses moyens et réaliser un superbe parcours à Melbourne.

"A mon arrivée, il était incapable de réaliser physiquement un match comme celui qu'il a fait ce soir. Il était également en manque de motivation", avait dit son entraîneur Amélie Mauresmo après la démonstration de force réalisée en demie contre le Tchèque Tomas Berdych (N.7).

Bombardé de critiques après sa décision de faire appel à la Française, titrée à Melbourne en 2006, Murray a montré qu'il avait eu raison et espère maintenant faire taire toutes les mauvaises langues dimanche.

- Djokovic restera N.1 -

Le N.6 mondial, qui remontra à la 3e place en cas de succès, aura quelques avantages: un jour de repos supplémentaire - il a joué sa demie jeudi, Djokovic vendredi - mais pas certain que cela permette de faire la différence.

Le Serbe, malgré une prestation sur courant alternatif en demie contre le tenant du titre Stan Wawrinka, a globalement fait une très bonne impression à Melbourne, son terrain de jeu favori en Grand Chelem.

A chaque fois qu'il y a atteint le dernier carré, en 2008, et de 2011 à 2013, le "Djoker" a toujours remporté la timbale. Son bilan avec Murray, qui plus est, penche largement en sa faveur (15 victoires - 8 défaites) et il a remporté leurs quatre derniers duels.

Djokovic jouera aussi avec une pression en moins étant certain, quel que soit son résultat, de garder la première place mondiale.

Source : AFP

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